La Fédération française de l’assurance a signé avec 4 organisations syndicales un accord sur les rémunérations minimales annuelles (RMA) au niveau de la branche.
La CFDT, la CFE-CGC, l’Unsa et la CFTC ont signé un nouvel accord sur les rémunérations minimales annuelles (RMA) pour l’année 2019. Cet accord fixe les niveaux minimaux légaux de salaire pour les collaborateurs de la branche de l’assurance en fonction de leur classification.
L’accord prévoit une hausse d’1,40% pour les classes 1 et 2 ainsi que pour les producteurs salariés de base (PSB) des services extérieurs de production des sociétés d’assurances. Les salariés des classes 3 à 5 ainsi que les inspecteurs de classe 5 connaîtront une hausse des RMA d’1,2%. Pour les cadres des classes 6 et 7 ainsi que les inspecteurs 6 et 7, la rémunération annuelle minimale progresse de 0,70%. La nouveauté de cette année réside dans le fait d'avoir trois étages différents d'augmentation, tandis que les années précédentes, les salariés des classes 3 à 7 étaient logés à la même enseigne. « Dans les entreprises , il y a de plus en plus d'augmentations individuelles, qui bénéficient principalement aux cadres, et de moins en moins d'augmentations générales. C'est pourquoi nous avons négocié cette année trois niveaux différents d'augmentation », indique Alexis Meyer, directeur des affaires sociales de la FFA.
« Initialement, la FFA avait proposé de ne pas augmenter les RMA sur les classes 6 et 7. Nous souhaitions que toutes les classes soient augmentées. Nous avons finalement obtenu une hausse de 0,7% », affirme Thierry Tisserand, secrétaire général adjoint de la Fédération CFDT banques et assurances.
Ces niveaux ce sont des minimaux légaux, mais leur progression annuelle sert souvent de référence dans les entreprises pour négocier les augmentations dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires).
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