E-santé : La MACSF participe à l'expansion de Lifen

La start-up Lifen lève 50M d’euros auprès de Creadev et Lauxera Capital Partners, avec la participation de la MACSF, Serena et Partech.

Après la digitalisation des comptes rendus médicaux, Lifen s’attaque aux applications de santé numérique. La jeune compagnie souhaite simplifier l’utilisation du digital dans les parcours de soin afin d'aider les médecins ainsi qu’intégrer des solutions de e-santé dans les systèmes d’informations hospitaliers. Pour cela, la start-up a annoncé une levée de fonds de 50M d’euros auprès de Creadev et Lauxera Capital Partners avec la participation de la MACSF, Partech et Serena. « Notre participation à ce tour de table illustre la stratégie de la MACSF en matière de e-santé. Nous souhaitons accompagner sur le long terme des start-up utiles à nos sociétaires et qui les prépare aux mutations présentes et à venir de leurs métiers », explique Stanislas Subra, responsable des investissements en capital-risque du groupe MACSF.

L’innovation pourrait permettre aux hôpitaux de prendre un virage vers le numérique. « La pression sur les systèmes de soins ne cesse de croître due, notamment, à l’augmentation des maladies chroniques et au vieillissement de la population. En face, le nombre de soignants stagne. La transition numérique du système de soins est une opportunité pour faire face à cet enjeu », indique Lifen dans un communiqué.

Une ambition européenne

Alors que Lifen compte d’ores et déjà plus de 600 établissements de santé clients utilisateurs de ses services, la compagnie ambitionne d’équiper plus de 1.500 hôpitaux et de déployer 200 solutions de e-santé d’ici 2025. Afin d’y parvenir, la jeune compagnie prévoit notamment d’effectuer 200 recrutements dans les 18 prochains mois avec comme objectif de se déployer sur le continent européen. « Le progrès de la e-santé doit passer par une mutualisation des efforts. Aujourd’hui chaque acteur est contraint de porter toute la complexité de l’écosystème. Lifen offre une réponse à ce problème qui va permettre de débloquer la digitalisation des parcours de soins », ajoute Franck Le Ouay, directeur général de Lifen.