La communication, cet enjeu majeur du nouveau siècle, peut parfois mettre en scène l'assurance. Ce qui est certain, c'est que ce ne sont pas les médias qui en profitent.
Cet édito a été publié dans le numéro 10 de l'Hebdo News Assurances Pro.
Henri de Castries qui révèle au micro de BFM Business que le groupe Axa achète de la dette française, cela semble d'une évidence simple. Avec un taux qui s'envole depuis quelques semaines, un risque somme toute maîtrisé et le reflet d'un engagement national fort, acheter de la dette française est à première vue une bonne affaire et une bonne communication.
Pendant ce temps, je lisais sur le site de Radio Chine internationale que le Tibet offrait des assurances de personnes aux religieux tibétains. Et l'on y découvre que c'est l’État qui va, contre cotisations, couvrir en maladie, prévoyance et même en retraite les moines et nonnes du Tibet. L'assurance, outil de marketing et de communication par l’État donc.
Un peu plus tôt dans la semaine, vous découvriez comme nous la lettre adressée par la fédération du syndicat CFE-CGC à François Baroin, ministre de l’Économie et des Finances pour le sauvetage de Groupama. Le syndicat en appelle au gouvernement pour soutenir l'assureur mutualiste et ainsi lui éviter un dépeçage en règle comme l'avenir le prédit, le temps de passer la tempête.
Enfin, c'est la dernière nouvelle et sûrement la plus triste pour nous, mais nous apprenions le 24 novembre que La Tribune demandait son placement en redressement judiciaire et se déclarait à la recherche d'un repreneur. A l'heure où tout indique que les Français n'ont pas de culture en économie, mais que l'économie est à la Une un jour sur deux chez les médias généralistes et qu'il faudra choisir dans six mois l'équipe chargée de guider le pays et l'économie nationale, cela prouve une nouvelle fois que non, nul n'est prophète en son pays.
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