Le 25 novembre un accord sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) a été conclu à l’UES Groupama. Il prévoit pour l’année 2025 des majorations moindres que celles des deux dernières années.
Groupama est la première entreprise du secteur de l’assurance à avoir conclu son accord NAO pour 2025. Le texte qui fixe les revalorisations des salaires dans les 6 entités* de l’UES Groupama a été signé par deux des organisations syndicales représentatives (CFDT et CFE-CGC). La CGT s’est abstenue. Pour les caisses régionales, des accords autonomes sont en cours de négociation.
1% d'augmentation générale
L'accord de l'UES prévoit une augmentation générale d’au moins 1% pour tous les collaborateurs. Soit une revalorisation collective inférieure à celle de 2024 (3%) et 2023 (4%). L’accord détaille également des planchers d’augmentation : 600 euros pour les salaires inférieurs à 30.000 euros ; 500 euros pour les salaires compris entre 30.000 et 35.000 euros par an ; 450 euros pour ceux compris entre 35.000 et 45.000 euros par an.
De source syndicale, la direction a justifié cette moindre augmentation collective en raison d’un taux d’inflation moins important que les années précédentes. Par ailleurs, Groupama a subi une charge importante de sinistres climatiques qui pèse sur les résultats. La direction a également évoqué un certain nombre d’incertitudes liées au budget de l’État et à de futures règlementations qui pourraient impacter financièrement les entreprises du secteur.
Stabilité sur les augmentations individuelles
En revanche, l’enveloppe consacrée aux augmentations individuelles reste inchangée et fixée à 1,5% de la masse salariale. Par ailleurs, Groupama va consacrer 100.000 euros afin de résorber les écarts de salaire entre les hommes et les femmes. Autre point saillant, la suppression de la proratisation de l’allocation éducation pour les salariés à temps partiel. Enfin, les partenaires sociaux ont négocié une augmentation de 3% sur les salaires miniums de l’UES.
« Nous avons obtenu de nos adhérents une volonté de signature moins franche que les années précédentes car le résultat n’est pas totalement satisfaisant. Nous avons finalement décidé de soutenir cet accord car il préserve le principe d’une augmentation collective ainsi que des planchers de revalorisation afin de préserver les plus bas salaires pour qui l’augmentation générale sera de près de 2% », commente Thomas Comiti-Clémençon, délégué CFDT chez Gan Assurances.
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