Daniel Bahr, ancien ministre de la santé, sera nommé le 1er novembre à la tête de l’activité santé individuelle d’Allianz.
Daniel Bahr balaie d’un revers de main tous les soupçons de conflits d’intérêt. Et pourtant, à 37 ans, il a occupé le fauteuil de ministre de la santé de 2011 à 2013… et deviendra responsable de l’activité santé individuelle d’Allianz (AKPV, pour Allianz Private KrankenVersicherung) à compter du 1er novembre. Cette nomination est encore conditionnée à l’approbation de la BaFin, l’autorité de surveillance financière allemande. Depuis février 2014, il était par ailleurs membre du think tank "Center for American Progress", et a par ce biais conseillé Barack Obama dans la mise en œuvre de sa réforme de la santé. Avec le recrutement du libéral-démocrate (FDP) Daniel Bahr, Allianz s’offre donc un connaisseur des dossiers et un lobbyiste de choix, même si celui-ci ne doit s’occuper officiellement que des contrats santé eux-mêmes.
D’autres mouvements ont été annoncés le 29 septembre par l’assureur munichois à la direction de sa branche APKV, avec l’arrivée en janvier 2015 de Jan Esser comme responsable du développement produit et de l’actuariat, et le départ de Christian Molt, membre du comité de direction d’APKV, pour la division Opérations d’Allianz AG.
De plus, le président du groupe, Michael Diekmann est dans l’attente de son renouvellement. Atteint par la limite d’âge de 60 ans en décembre, son contrat doit se terminer à la fin de l’année. Selon le Handelsblatt, celui-ci devrait néanmoins être prolongé de deux ans. Ce qui lui permettrait donc de souffler les 125 bougies d’Allianz l’an prochain. Le conseil d’administration se réunira jeudi pour statuer à ce sujet.
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