Grève de la faim / Generali : Les ex-salariés de Generali en grève soutenus par plus de 50 élus
Le combat d'un groupe de 14 ex-salariés de Generali, en grève de la faim à la suite d'un contentieux avec l'assureur sur des indemnités de licenciement, a reçu le soutien de plus d'une cinquantaine d'élus de tout bord, dont le président de l'Assemblée nationale, a-t-on appris vendredi auprès de leur avocat.
« Des soutiens arrivent tous les jours de toutes les familles politiques. Ils interviennent soit auprès de la direction de Generali soit auprès des pouvoirs publics afin qu'une médiation soit mise en œuvre », a affirmé à l'AFP Me Denis Delcourt-Poudenx, leur avocat.
Il cite entre autre Bernard Accoyer (UMP), président de l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, Maxime Gremetz, député de la Somme (apparenté communiste) Ségolène Royal (PS), présidente du conseil régional de Poitou-Charentes et Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre), député de Seine-Saint-Denis.
Les anciens conseillers commerciaux de Generali, licenciés en 2007, ont commencé, à des dates différentes, une grève de la faim après avoir été déboutés de leurs demandes en décembre par le conseil des prud'hommes de Paris. L'une de ces personnes, Eric Pilot, en est à son 65ème jour de grève de la faim et se trouve « particulièrement affaibli », selon M. Delcourt Poudenx.
Les 14 grévistes de la faim font partie d'un groupe de 87 personnes ayant intenté une action aux prud'hommes de Paris qui n'a reconnu ni le licenciement « sans cause réelle et sérieuse », ni la nullité du plan de sauvegarde de l'emploi mis en place en 2006 pour licencier les 222 salariés qui avaient refusé de voir leur mode de rémunération changer.
La juridiction prud'homale avait également refusé l'indemnisation demandée en raison du système de paiement des frais professionnels utilisé par Generali. Ces ex-collaborateurs de Generali estiment que l'audience d'appel, programmée en 2012, est trop lointaine et veulent engager des négociations avec leur ancien employeur.
La direction de Generali qui s'en remet à la justice, n'a pas souhaité s'exprimer.
Paris, 15 avril 2011 (AFP)À voir aussi
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