Lovys a levé 17M d'euros. La jeune insurtech envisage de diversifier son offre et de se développer au-delà des frontières hexagonales.
Lovys a bouclé son 3e tour de table après ceux de 2017 et de 2019. La start-up avait alors levé 3,3M d'euros. Cette fois-ci les investisseurs ont mis 17M d'euros sur la table. Cette nouvelle enveloppe doit lui permettre d'élargir son offre d'assurance. « Nous conservons cette vision de l'assurance tout en un. Nous sommes déjà présents sur les marchés de l'habitation, de l'auto, du chiens/chats et des smartphones. Nous allons poursuivre la diversification de nos produits », explique Joao Cardoso, co-fondateur et CEO de Lovys. Et ce ne sera pas nécessairement sur le dommage. « Pour répondre à tous es besoins des assurés, il faut que nous puissions aller au-delà du IARD », poursuit Joao Cardoso, sans donner plus de précisions.
Le jeune start-up qui revendique plus de 20.000 clients souhaite accélérer rapidement. La crise a finalement offert des opportunités à des acteurs digitaux. « La tech, l'expérience client ou encore la digitalisation n'est plus seulement un besoin exprimés par les jeunes. Avant la crise, nous avions 60% de notre portefeuille qui avait moins de 35 ans. Aujourd'hui, c'est environ la moitié », analyse le CEO de Lovys.
Cette levée de fonds doit permettre à Lovys de s'internationaliser. Et pourquoi pas par des acquisitions. « Aujourd'hui le marché de l'assurance est très dynamique. Il faut gagner du temps. La croissance externe permet de gagner ce temps. Elle permet d'accroître rapidement l'activité, mais également d'intégrer de nouveaux collaborateurs et de nouveaux talents », selon le jeune dirigeant. La start-up ne souhaite pas dévoiler quels sont ses pays cibles. Pour autant cela ne devrait pas être le Portugal. « Le Portugal a été un laboratoire pour voir si nous étions prêts et en capacité de nous lancer à l'étranger », souligne Joao Cardoso. L'expérience semble avoir été concluante.
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