Seyna annonce un nouveau tour de table de 33 millions d'euros. Une large partie sera investie dans le développement de ses technologies.
Le jeune start-up Seyna participe à la profusion de liquidités qui abondent en direction des insurtech françaises depuis plusieurs semaines. Après Descartes (120M de dollars), Leocare (110M de dollars), Lyanne (1,2M d'euros), Stoïk (3,8M d'euros) ou encore Unkle (10M d'euros), Seyna lève 33M d'euros. Cette levée de série A a été menée par Elaia Partners et White Star Capital. Les investisseurs historiques, Global Founders Capital, Allianz et la Financière St James, ont également tous remis au pot.
Ce tour de table porte à 47M d'euros les sommes levées par le néo assureur depuis sa création. Après deux exercices plein comme porteurs de risques, Seyna compte consacrer « la moitié de ces 33M d'euros pour investir dans la technologie », précise Stephen Leguillon, CEO de la start-up. Et notamment sur sa plateforme dédiée aux courtiers. Seyna compte ainsi renforcer les fonctionnalités de cette plateforme, proposer de l'assurance santé, de l'assurance des évènements, et à terme héberger des produits d'autres assureurs. « Nous avons des discussions sur ce dernier point et plusieurs cas concrets devraient se formaliser en 2022 », affirme le CEO de Seyna.
L'international par étapes
2022 doit également être l'occasion de prendre le pouls de l'international, sans nécessairement ouvrir des filiales dans un premier temps. « Nous allons continuer de travailler uniquement en France, mais en aidant les courtiers à s'internationaliser. C'est-à-dire développer notre portefeuille à l'international via la LPS, détaille Stephen Leguillon. En 2023, nous réfléchirons à passer les frontières avec des équipes locales ».
En 2 ans, Seyna compte d'ores et déjà un portefeuille de 200.000 clients. « Nos revenus ont augmenté de 700% », lance le patron de l'insurtech. Une croissance qui devrait le positionner aux alentours des 19M d'euros de chiffres d'affaires en 2021. Pour autant, la start-up ne devrait pas dégager de bénéfice. « Nos activités d'assurance sont rentables et équilibrées, mais nous investissons beaucoup sur la technologie », conclut Stephen Leguillon.
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