Le bancassureur belge KBC a cédé son portefeuille américain d'hypothèques inversées, une opération qui doit réduire son profil de risque et libérer environ 800 millions d'euros de liquidités, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.
L'hypothèque inversée permet à un propriétaire d'emprunter de l'argent à une banque contre une hypothèque sur son bien. Contrairement à l'hypothèque normale, il ne remboursera la somme, augmentée des intérêts, qu'à la fin du prêt.
Concrètement, le mécanisme est souvent utilisé par des personnes âgées, la banque n'étant remboursée que lors de la vente du bien à leur décès. Mais il présente un risque si la valeur du bien immobilier chute.
KBC avait cessé d'accorder de nouvelles hypothèques inversées dès juillet 2009, précise-t-il dans son communiqué.
Le groupe a été contraint par la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, à se restructurer pour réduire son profil de risque et compenser les aides publiques auxquelles il avait dû avoir recours pendant la crise financière.
Il a accepté de céder ou abandonner progressivement d'ici 2013 une série d'activités représentant "un total de 39 milliards d'euros d'actifs pondérés par le risque", soit "25% du total du groupe", avait-il annoncé à l'époque.
Bruxelles, 10 mars 2010 (AFP)
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