37€ : c’est le prix moyen d’une location de voiture à la journée en France selon Carigami. Et l’assurance est souvent la part du prix la plus méconnue des clients. Deux raisons à cela selon Jérôme Chasques, directeur général d’Hyperassur : « Pour une courte durée, le client se préoccupe davantage du prix que de l’assurance en tant que telle. Et les particuliers ignorent généralement les termes particuliers utilisés pour l’assurance des voitures de location, qui comportent par ailleurs beaucoup d’anglicismes ». En effet, SLI, CDW, PAI ou TP : difficile de s’y retrouver pour les néophytes (et pour les autres !). Avant de se plonger dans les définitions et les formulaires en police 5, autant donc s’assurer du type de couverture dont on a réellement besoin, et de ce que couvre éventuellement l’assurance de sa carte bleue (rachat de franchise notamment) ...
Couvertures de base
Hyperassur remarque qu’une couverture a minima, chez les cinq loueurs étudiés, comporte la responsabilité civile. Et seul Rent A Car n’inclut pas l’assistance dans sa prestation d’assurance minimum. En matière de franchises, c’est Avis qui est le plus attractif, avec 800€ de franchise pour les dommages et 800€ pour un vol ou un incendie. Sans prendre de garanties supplémentaires, Avis a donc le rapport qualité-prix le plus intéressant en matière d’assurance. « En incluant des garanties supplémentaires et les rachats de franchise, ce sont plutôt Sixt et Rent A Car qui sont mieux positionnés, ce qui s’explique aussi par leur positionnement davantage axé sur le prix », ajoute Jérôme Chasques. In fine, le comparateur a fait le calcul : si l’on complète ses prestations d’assurance avec des garanties optionnelles, l’addition finale de la location peut alors augmenter de 20% à 30%.
Pédagogie et conseil
Pour Jérôme Chasques, il serait souhaitable que les loueurs fassent davantage de pédagogie autour de l’assurance, notamment en ce qui concerne les termes anglophones utilisés. « Les loueurs pourraient aussi, en demandant le moyen de paiement du client, informer d’emblée celui-ci sur la manière dont il est ou non couvert via sa carte bancaire. Il y aurait aussi un effort de pédagogie à faire de la part des émetteurs de cartes bancaires, car la redondance de l’assurance de la carte bleue avec la CDW [rachat partiel de franchise, ndlr] doit être assez élevée », estime-t-il.
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