Le conseil d'administration de Malakoff Médéric Humanis des 15 et 16 janvier a pris des décisions importantes concernant le réseau de soins, l'opérateur de tiers payant et l'épargne retraite collective.

Opérationnel depuis le 1er janvier 2019, Malakoff Médéric Humanis a décidé d'arrêter certains partenariats antérieurs d'Humanis, selon une information de Protection sociale information que nous avons confirmée.

Le groupe de protection sociale a décidé de quitter le réseau de soins Itelis avec lequel Humanis travaillait, au profit de Kalixia, dont Malakoff Médéric Humanis est actionnaire. La décision a été prise par la conseil d'administration mais la mise en œuvre opérationnelle n'interviendra qu'en 2020, selon une source proche du dossier.

MMH a également choisi l'opérateur de tiers payant Viamedis avec lequel Malakoff Médéric travaillait, au détriment de celui d'Humanis (iSanté de Cegedim).

Par ailleurs, le groupe de protection sociale a décidé de se désengager d'R2E, sa filiale d'épargne retraite collective commune avec AXA, selon Protection Sociale Information. Les 4 salariés de cette filiale seront rapatriés au sein de Malakoff Médéric Humanis, indique notre source.

La dissolution d'Adéis, groupement de protection sociale d'Humanis, Apicil et l'Ipsec, a également été actée par le conseil d'administration. La quarantaine d'accords de branche d'Adéis seront fusionnés avec la cinquantaine d'accords gérés par Malakoff Médéric. Suite au départ de son directeur général Jérôme Bonizec, le prochain conseil d'administration d'Adéis devrait nommer un nouveau DG, qui sera en charge de négocier la dissolution entre les 3 membres fondateurs. Les 17 salariés d'Adéis resteront des salariés de Malakoff Médéric Humanis.

Un nouveau projet d'entreprise, en cours d'élaboration, sera présenté au printemps. Thomas Saunier, directeur général de Malakoff Médéric Humanis, déclare dans une interview avec News Assurances Pro que la prochaine étape dans la construction du groupe est la fusion des deux institution de prévoyance et des deux institutions de retraite complémentaire.

Les comptes de l'année 2018 ne sont pas encore arrêtés, mais le résultat sera vraisemblablement déficitaire pour Humanis, qui a dû encore renforcer ses provisions l'an dernier.