Marché : Allianz tourné vers l’Afrique

mardi 18 février 2014

Allianz a réaffirmé dernièrement l'importance du marché africain, rappelant au passage le rôle de la micro-assurance. L’assureur, qui développe là-bas des offres d’assurances disponibles via téléphones mobiles, voit le continent comme une alternative aux marchés saturés.

A l’occasion d’une conférence organisée conjointement par Allianz Africa et la direction de la RSE d’Allianz France fin janvier, l’enseigne a réaffirmé son attachement au marché africain.

Avec une activité assurantielle encore marginale au sein du groupe, mais en pleine expansion, l’enseigne enregistrait un total de 134M d’euros de primes émises brutes pour 2012 (environ 83M d’euros en assurance dommages et 52M d’euros en assurance vie/santé).

Allianz Africa vise les 144M d’euros de primes émises brutes pour 2013, malgré une activité sur le continent qui se scinde en deux parties bien distinctes. En 2012, l’Afrique du sud représentait 80% des primes de l’enseigne (pour un taux de pénétration de 16,6%), le nord ne représentant que 8% (1,8% pour l’Afrique de l’Ouest et 1,6% pour l’Afrique de l’Est). Cependant, le potentiel de développement de l’assurance sur ce continent, la mise en place de nouveaux produits et modes de distribution constitue un des enjeux majeurs de la compagnie qui table à termes sur un marché potentiel de 2,6 milliards d’assurés.

Micro-assurance et offres mobiles

La conférence était aussi l’occasion de revenir sur le rôle de l’assurance dans les pays émergents, en évoquant notamment l’importance de la micro-assurance dans l’aide au développement de populations. Allianz Africa a rappelé qu’en 2013, le groupe assure près de 25 millions de personnes en micro-assurance dans le monde, principalement en Inde et Indonésie, et qu’en Afrique, 300.000 personnes en bénéficient pour des assurances crédit, décès et invalidité.

Enfin, l’assureur en a profité pour expliquer que les pays où les opportunités d’implantation d’assurance sont encore grandes pemrettent la mise en place de nouveaux modes de souscription, avec par exemple de la distribution reposant sur la téléphonie mobile ( "mobile insurance").