Fin septembre, Altima Assurances a signé une nouvelle convention de partenariat avec l'Union Régionale Grand Est HLM. Un moyen pour la filiale de Maif de pousser son offre MRH et de séduire la cible des locataires de bailleurs sociaux, un marché sur lequel elle compte monter en puissance.
Quelques mois après avoir lancé en phase de test la distribution d’un produit MRH par l’intermédiaire de l’Opac 38, Altima Assurances veut passer à la vitesse supérieure sur la cible des locataires de bailleurs sociaux. Comme l'évoquait dans nos colonnes Florent Villain, son directeur général, en début d'été, la filiale du groupe Maif vient de signer une nouvelle convention de partenariat avec l'Union Régionale Grand Est HLM.
« Notre premier partenariat avec l'Opac 38 nous a permis d'expérimenter ce modèle. L'offre MRH que nous proposons permet aux bailleurs de disposer d'une brique supplémentaire dans leur panier de solutions. De leur côté, les locataires disposent d'un produit simple et complet par le biais d'un parcours de souscription entièrement en ligne », indique Florent Villain.
Ce partenariat permet également aux bailleurs sociaux de tenter de diminuer le nombre de locataires non-assurés - 12 % à 15 % des locataires ne fournissent plus leur attestation d’assurance annuelle selon le cabinet HTA - même si cette couverture est obligatoire pour les occupants de HLM. « En orientant ces locataires vers notre plateforme, les bailleurs font office d'indicateurs d'affaires de premier niveau. Nous avons "APIsé" notre offre et développé un portail web que nous pouvons ainsi adapter et habiller ensuite en fonction des besoins de nos partenaires », poursuit le DG d'Altima.
Via les 9 bailleurs présents pour l'heure dans l'URHLM du Grand Est, ce ne sont pas moins de 100.000 nouveaux locataires que peut potentiellement toucher Altima avec son offre sur la région. Ce service sera complètement opérationnel à partir du 1er janvier 2020. « Ce schéma fonctionne très bien et permet d'être rapidement opérationnel pour un investissement relativement limité. Depuis l'été, nous sommes encore en phase de décollage car nous sommes pour l'heure exclusivement en digital. Nous réfléchissons à développer l'omnicanal. Nous sommes également en discussion avec d'autres fédérations de bailleurs intéressées par ce type de partenariat », conclut Florent Villain.
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