Lundi, MMA a annoncé débloquer « une indemnité de crise sanitaire » à l'attention de ses clients professionnels pour compenser une partie des pertes d'exploitation.
Qu'il semble loin le temps où la profession faisait front commun sur la perte d'exploitation face aux politiques et aux organisations professionnelles. Depuis l'annonce du Crédit Mutuel le 22 avril dernier, les sorties se multiplient sur la prise en charge d'une partie des pertes d'exploitation au-delà de ce que prévoient les contrats.
Alors que CIC Assurances et les ACM nagent en pleine polémique, MMA annonce le versement « d'une indemnité de crise sanitaire ». Cette prime, comprise entre 1.500 et 10.000 euros selon le chiffre d'affaires, s'adressent aux clients professionnels de la mutuelle d'assurance et couverts e, perte d'exploitation après incendie.
Prudemment, MMA précise que cette indemnité « s’ajoute aux dispositions contractuelles, indépendamment de toutes garanties qui pourraient être dues ». Sont concernés, les commerces de détails non alimentaires, les services, les cafés, les restaurants, l'hôtellerie, le professionnels de l'automobile, ou encore les artisans du BTP.
« Nous savons à quel point ces entreprises souffrent de la crise COVID-19. Pourtant elles agissent et trouvent des solutions pour s’en sortir. Et elles attendent la même chose de nous, leur assureur : que nous leur apportions notre soutien financier, concrètement, tout en respectant les règles fondamentales de l’assurance », déclare Didier Bazzocchi, directeur général de MMA, dans un communiqué.
Pour le groupe Covéa, ce geste commercial de MMA s'ajoute aux prises en charge de la perte d'exploitation prévues par certains contrats de la Maaf et estimées à 190M d'euros par le groupe mutualiste.
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