Planète CSCA : Bertrand de Surmont candidat à sa succession
Bertrand de Surmont, l’actuel président de Planète CSCA, sera candidat à sa propre succession à la tête du syndicat de courtiers. L’élection aura lieu en juin prochain. Pour News Assurances Pro, il détaille son programme.
Sans surprise, Bertrand de Surmont, l’actuel président de Planète CSCA sera candidat à sa propre succession à la tête du syndicat de courtier. Depuis plusieurs mois, l’actuel dirigeant du cabinet Green Risk Courtage laissait planer le doute quant à sa volonté de se représenter pour un nouveau mandat de trois ans, préférant se concentrer sur les travaux engagés par le syndicat, notamment autour de la réforme du courtage.
« J’ai décidé d’être candidat à ma propre succession, explique Bertrand de Surmont à News Assurances Pro. Un certain nombre de sujets structurants pour la profession restent ouverts, et modifier la gouvernance du syndicat aujourd’hui ne serait pas une bonne chose à mon sens. Dans leur rédaction actuelle, nos statuts ne nous permettent pas d’organiser le tuilage d’une gouvernance à l’autre. Il est donc nécessaire de pouvoir identifier assez en amont un(e) futur(e) président(e) afin d’anticiper au mieux la prochaine passation à la tête du syndicat. Cela vaut également au niveau de nos collèges. Il faut selon moi au minimum une année pour comprendre l’ensemble des problématiques et des subtilités de la profession et c’est donc le sujet auquel je souhaite m’attaquer immédiatement en début de nouvelle mandature".
Élu en 2016 à la présidence de la CSCA, puis en avril 2018, Bertrand de Surmont avait ensuite été élu à la présidence de Planète CSCA (fruit du rapprochement entre la CSCA et Planète Courtier) en 2019 pour un mandat de trois ans. L’élection à la présidence de Planète CSCA aura lien en septembre prochain, Bertrand de Surmont étant pour l’heure le seul candidat en lice.
« Si je suis réélu, je souhaite évidement m’inscrire dans la continuité des travaux déjà engagés avec, en ligne de mire, plusieurs sujets importants. Je pense d’abord à la réforme du courtage et son impact sur le positionnement de Planète CSCA face aux associations d’autorégulation. Nous devons anticiper le fait que ces associations puissent développer des services qui viendraient se télescoper avec ceux proposés par notre syndicat. Pour garder notre valeur ajoutée et être là où nous attendent les courtiers de proximité, notamment sur des sujets très business, nous allons sans doute devoir nous repositionner et inventer de nouveaux services qui vont dessiner le devenir de Planète CSCA pour les 10 prochaines années », explique Bertrand de Surmont, à News Assurances Pro, en guise de programme.
Révision de DDA et attractivité de la profession au menu
Beaucoup d'autres sujets attendent également les courtiers dans les prochains mois. « La révision de DDA et les évolutions autour de la rémunération seront évidemment des sujets sur lesquels je vais concentrer mes forces. Les discussions que mènent actuellement Planète CSCA, l’Ancia et France Assureurs - aux côtés du Trésor et de l’ACPR demain je l’espère - doivent permettre de parler d’une seule voix, la voix de l’assurance française dans son ensemble, auprès de Bruxelles. A la tête du syndicat, je veux également intensifier le travail déjà fait autour de l’attractivité de la profession. Je souhaite ainsi dupliquer l'Executive Master Dirigeant courtier d’assurances que nous avons lancé avec l’Université Paris Dauphine-PSL en régions. Cela passera donc dès le début de la nouvelle mandature par le développement de nos contacts locaux car une grande partie du business des courtiers, et donc les besoins de formation, se font sentir en dehors de Paris », poursuit le candidat.
Un long processus électoral
L'élection du président de Planète CSCA suit un long processus. Il sera désigné par le conseil national, dont les représentants des collèges régionaux, notamment, seront également renouvelés dans les prochaines semaines. Les collèges régionaux disposent de 21 sièges sur les 28 du conseil national. Les sept autres sont dévolus aux collèges catégoriels dont les représentants sont également élus pour 3 ans.
« Enfin, si je regarde aujourd’hui la composition de nos instances dirigeantes, il est indispensable que notre gouvernance respire à tous les étages. Il est impératif que nos représentants ne soient pas que des tempes grises et si je suis réélu, je veux profiter de ce dernier mandat pour laisser une gouvernance rajeunie, féminisée et sur la bonne voie pour anticiper les nouveaux défis de la profession », conclut Bertrand de Surmont.
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