L’ADPM est devenue, à l’occasion de ses 10 ans, la FDPM (Fédération Diversité Proximité Mutualiste). Et la fédération fête sa décennie d’existence à grands coups de canons tirés sur à peu près tout ce qui bouge dans le domaine de l’assurance santé.
PLFSS, ANI, ACS, FNMF, tous les acronymes, ou presque, du champ de la santé en prennent pour leur grade. En premier lieu Marisol Touraine dont la politique de ces cinq dernières années est qualifiée de « véritable carnage ». « Il faut tirer un bilan sur les deux mandatures qui viennent de s'écouler, marquées par une taxation outrancière de la santé, par l'échec de l'ANI, et par la confiscation de la liberté de choix à la population éligible à l'Aide à la Complémentaire Santé », poursuit la fédération regroupant une centaine de petites mutuelles.
La FDPM égratigne également la Mutualité française qu’elle estime être le « porte-voix des seuls intérêts d’une dizaine de grands groupes » et dont « le jeu trouble n’a fait qu’aggraver le situation ». Alors qu’une étude vient de montrer l’impact des réseaux de soins sur l’inflation des dispositifs médicaux, la fédération présidée par Jean-Louis Span, s’affiche contre ses réseaux de soins qu’elle juge « incompatibles avec l’ADN mutualiste ».
Enfin, elle n’oublie pas de critiquer le PLFSS dans sa version 2017 « qui confirme les atteintes graves à la solidarité et à la qualité de l'accès aux soins pour tous ». La FDM compte ainsi profiter de l’élection présidentielle pour faire passer ses messages auprès des candidats au poste de chef des armées. Rappelons que Jean-Louis Span est lui-même candidat à la primaire des Français.
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