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Réassurance / Séisme Japon : L'exposition Scor limité à 185M d'euros en dommages

lundi 14 mars 2011
Image de Réassurance / Séisme Japon : L'exposition Scor limité à 185M d'euros en dommages

Les pertes nettes du réassureur français Scor liées au séisme qui a frappé le Japon vendredi ne dépasseront pas 185M d'euros en réassurance dommage et responsabilité (P&C), a indiqué lundi le groupe, assurant que sa solvabilité « n'est pas mise en cause ».

Sur la base des informations disponibles, « encore très préliminaires et susceptibles d'évoluer », Scor « considère aujourd'hui que le montant total des sinistres à sa charge devrait être inférieur à ce montant maximum ». Par ailleurs, en réassurance vie, le groupe français qualifie son exposition de « marginale », dans un communiqué.

Quant à son portefeuille de placement, l'exposition au Japon ne dépasse pas 40M d'euros, dont 13M libellés en yens, principalement des obligations d'Etat. Ces actifs « ne sont pas affectés par cette catastrophe », assure le réassureur français.

« La solvabilité de Scor n'est pas mise en cause par les conséquences potentielles de ces événements », a affirmé le groupe. Le nord-est du Japon a été frappé vendredi par le plus puissant séisme jamais enregistré dans le pays, suivi d'un tsunami dévastateur, qui ont probablement fait plus de 10.000 morts.

A l'instar des autres grands réassureurs, le coût du séisme japonais s'ajoute à celui de plusieurs événements naturels d'ampleur survenus depuis le début de l'année. Lors de la publication de ses résultats, mardi, Scor avait donné une estimation concernant l'exercice 2011 quant à son exposition aux événements climatiques survenus en Australie (cyclone et inondations) et en Nouvelle-Zélande (tremblement de terre).

Pour chacun des deux pays, le coût avant impôt approche 100M d'euros. « Il est trop tôt pour dire quel sera l'impact sur les résultats du premier trimestre », avait alors expliqué le PDG Denis Kessler au sujet des événements australien et néo-zélandais, assurant déjà que "ces événements ne remettaient pas en cause la solvabilité du groupe ».

Paris, 14 mars 2011 (AFP)

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