Réassurance : Quand les tarifs pèsent sur les résultats

INFOGRAPHIES - Selon l’agence de notation Fitch Ratings, les résultats semestriels des réassureurs reflètent la pression tarifaire exercée sur le secteur. Cette dernière devrait encore se poursuivre dans un environnement ultra concurrentiel et surcapacitaire.

Les résultats des réassureurs sur le segment non-vie se sont détériorés au premier semestre 2017 par rapport aux six premiers mois de 2016. Les 19 groupes analysés par Fitch (voir ci-dessous) ont ainsi enregistré un chiffre d’affaires non-vie de 42,483 contre 44,234 milliards de dollars un an plus tôt. « Les résultats de souscription des réassureurs en non-vie se sont tassés en raison de développement moindre des réserves par rapport à l’année précédente. La plupart des compagnies ont été impactées par les modification du taux Ogden. Pour autant, l’activité est restée profitable sous l’effet d’un coût des catastrophes naturelles moins important ce semestre qu’au premier semestre 2016 », explique Fitch dans son analyse.

Les réassureurs restent toutefois extrêmement bien capitalisés avec un niveau de fonds propres de 530,223 milliards de dollars au 30 juin 2017, en hausse de 2,5%. L’agence maintient pourtant ses perspectives négatives pour le secteur de la réassurance. En premier lieu, la concurrence et les taux bas « étouffent » la croissance des niveaux de primes. En non-vie, seuls 7 des 19 réassureurs suivis par Fitch ont vu leur chiffre d’affaires grimper. Les réassureurs bermudiens ont quant à eux souffert de prix stables, voire en baisse. « Tant dans les lignes de réassurance de biens que de responsabilité, la faible demande de réassurance et les achats opportuns en rétrocession ont amorti la croissance », juge l’agence de notation.

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