Rendements 2023 : Generali France promeut la "règle des trois tiers"

vendredi 19 janvier 2024
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Generali France affiche un taux de rendement moyen de 2,60% en 2023, contre 1,85% un an auparavant. Fidèle à ses habitudes, l’assureur promeut la diversification à travers la « règle des trois tiers » pour atténuer les à-coups des « effets de mode », indique Hugues Aubry, membre du comité exécutif de Generali France, en charge du marché de l’épargne et de la gestion de patrimoine.

Après avoir servi un taux moyen de 1,85% au titre de 2022, Generali France revoit sa rémunération à la hausse. En 2023, le taux de rendement moyen servi par l’assureur ressort à 2,60%. Celui versé sur les Plans d’Épargne Retraite (PER) est, quant à lui, de 3,50%, en hausse de 1 point sur un an.

Les contrats Himalia et Himalia Patrimoine ont affiché des performances comprises entre 2,60% et 4%, contre 1,45% et 2,90% en 2022. Dans le détail, les fonds Exilence et Euro Innovalia s’accordent sur un taux de 3%.

Distribué par les agents généraux et les courtiers, le produit Épargne Generali Platinium sert pour l’actif général Generali Vie un taux minimum de 2,47%. Une performance qui monte jusqu’à 3,80% à condition pour un épargnant de détenir plus de 60% d’unités de compte (UC) dans son portefeuille. Les fonds Euro G. Firma et Euro Innovalia affichent respectivement une performance de 2,45% et 3%.

Generali a, par ailleurs, enregistré une performance de 2% sur le fonds Eurossima en hausse de 0,70 point sur un an. Le taux oscille entre 2,06% et 4,12% pour le fonds Netissima (fermé aux nouvelles souscriptions) en fonction de la part investie en UC. Les frais de gestion s’élèvent à 0,75%.

« Nos fonds en euros ont bénéficié d’un environnement favorable en 2023 et affichent des rendements en hausse, ce qui est une bonne nouvelle pour nos assurés », commente Hugues Aubry, membre du comité exécutif de Generali France, en charge du marché de l’épargne et de la gestion de patrimoine.

Atténuer les à-coups

« Nous observons cependant une forte volatilité en particulier sur l’obligataire, principale composante des fonds en euros. Dans ce contexte, nous poursuivons notre stratégie de diversification initiée depuis plusieurs années qui se matérialise par la ‘règle des trois tiers’ : 1/3 de fonds en euros, 1 /3 d’UC classiques et 1/3 de supports alternatifs. En un mot, garder un cap fondé sur la diversification des supports d’investissement et sur le temps long permet de traverser les cycles en atténuant les à-coups des ‘effets de mode’ », a-t-il poursuivi confirmant ainsi ses propos énoncés dans nos colonnes.

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