INFOGRAPHIES - Ce mardi 12 juin, Covéa dévoilait les détails de son activité pour l'exercice 2017. Malgré un chiffre d'affaires resté étal, Thierry Derez, PDG du groupe considère « les résultats comme bons ».
En 2017, le groupe Covéa a enregistré un chiffre d'affaires de 16.304M d'euros contre 16.300 en 2016. La hausse de l'activité en France (+1,9%) à 14.566 a été compensée par une baisse de 13,4% des primes acquises à l'international. « La révision du taux Ogden au Royaume-Uni, l'attrition de l'activité assurance en Italie et les effets de change aux Etats-Unis », a indiqué Thierry Derez.
En France, l'activité s'est donc bien portée sur les deux branches vie et non-vie. En biens et responsabilités, elle grimpe de 2,4%, notamment portée par le segment des professionnels et entreprises. « Cela traduit notre volonté de nous positionner sur le marché des pros et des PME », souligne Joaquim Pinheiro, directeur général de la relation client. Côté particuliers, 2017 a été marquée par un gain net de 65.800 véhicules et 81.500 habitations en portefeuille et une hausse de 1,1% de l'activité.
En assurance de personnes, la hausse de l'activité a été plus contenue : +1% à 5,6Mds d'euros. « Notre activité en collective prend le relais de l'essoufflement observé sur l'individuelle », s'est félicitée Maud Petit, directrice générale finances. En épargne, comme pour l'ensemble du marché, les efforts se sont portés sur les unités de compte qui ont représenté 17,4% de la collecte brute.
Le poids de la surtaxe
Le résultat net s'établit à 818M d'euros, en léger retrait par rapport au 825M d'euros de 2016. « Rappelons que la surtaxe a représenté 136M d'euros pour le groupe en 2017 », a ironisé Thierry Derez. Le résultat net vient alimenter les fonds propres de Covéa à 14,3Mds d'euros permettant à la Sgam d'afficher un ratio de solvabilité en hausse de 21 points à 372%.
Pas de rapprochement en vue
Pour 2018, dans un contexte de multiples rapprochements en vue dans le secteur de l'assurance, Thierry Derez affirme « être dans le contentement » avec la MGP et Unéo, mutuelles nichées dans l'UGM Unéopôle. Le groupe devrait d'ailleurs renforcer les interactions croisées entre le dommages et la santé. « Nous allons travailler dans les prochains mois sur ce sujet », a indiqué Paul Esmein, directeur général offre et service client, évoquant de la distribution de produits dommages par Unéopôle.
En assurance emprunteur, « nous serons très volontaristes sur ce marché qui s'annonce dur et acharné, poursuit Paul Esmein. Nous avons constitué une équipe commune pour traiter les déliaisons en emprunteur."
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