Risk-management : Les défis 2025 de l'Amrae
En parallèle de la présentation de ses traditionnelles Rencontres 2025, l’Amrae a fait un point sur les sujets pour lesquels l’association est active en ce début d’exercice. Y figurent PNACC, renouvellements et géopolitique.
Les traditionnelles Rencontres de l’Amrae se dérouleront une nouvelle fois à Deauville les 5, 6 et 7 février 2025. Baptisée « L'Art du risque : sculpteurs d'opportunités », cette 32ème édition devrait cette année approcher les 4.000 congressistes.
L’Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise proposera cette année encore plusieurs grandes plénières. Ainsi que près de 27 ateliers conférences. Sans oublier 9 parcours avec des thématiques (géopolitique, intelligence artificielle, climat, capital humain, etc) sur les trois jours.
Commentaires sur le PNACC
En parallèle de la présentation du programme, l’Amrae a également fait un point d’actualité sur les sujets prégnants de ce début d’année. Concernant les renouvellements du 1er janvier, « le marché est potentiellement en stabilisation. Mais c’est très hétérogène. Et avec beaucoup de volatilité en fonction des risques, des entreprises, et de la qualité du risk management », prévient Oliver Wild, président de l’association en attendant d’avoir d’avantage d’éléments consolidés.
Sur les sujets climatiques, l’association indique avoir officialisé sa position et répondu à la consultation du PNACC en fin d’année. « Nous avons notamment commenté la mesure N°2 [ndlr : Une assurance pour tous, sur tout le territoire] en expliquant que face à un système Cat Nat en souffrance, la contribution actuelle n’est pas modulée par rapport aux efforts des entreprises. Un système assurantiel par nature doit être incitatif. On peut imaginer pouvoir le faire via un scoring, comme celui proposé par la Banque de France par exemple. Il pourrait servir de trigger », note Michel Josset, le président de la commission prévention et dommages de l'Amrae.
L’association souhaite également contribuer aux travaux initiés par CCR sur le futur observatoire de l’assurabilité. Elle s’est également inquiétée du contexte économique difficile qui touche certaines entreprises. « On observe que beaucoup sont en difficulté, avec des plans sociaux, des fermetures de petites et moyennes sociétés, et la fin du soutien post-Covid, note Oliver Wild. Si certaines entreprises cherchent à faire des économies, le meilleur moyen d’optimiser le budget assurance et d’avoir un bon risk management qui a jusqu’alors démontré son efficacité », conclut ce dernier.
À voir aussi
Risk-management : Les défis 2025 de l'Amrae
Risk management : Le "Onze sur MR" est de retour en 2025
Grands risques : Vers des renouvellements 2025 stabilisés (Amrae)
Risk management : Disparition de Gilbert Canaméras