Partager

Risque crédit : La chimie, la pharmacie et l'auto particulièrement vulnérables selon Coface

jeudi 26 septembre 2013
Image de Risque crédit : La chimie, la pharmacie et l'auto particulièrement vulnérables selon Coface

Le risque de crédit se dégrade à un niveau élevé dans le secteur de la chimie, pharmacie. Et les capacités de paiements des entreprises dans l'automobile sont toujours très amoindries avec un risque très élevé.

En Europe, les secteurs de la chimie, de la pharmacie et de l'automobile affichent des risques de crédit élevés et très élevés dans l'auto, selon le dernier baromètre de Coface qui évalue 14 secteurs.

D'après les économistes de l'assureur-crédit qui travaillent sur quatre indicateurs financiers (évolution du chiffre d'affaires, profitabilité, taux d'endettement net, cash-flow) pour créer leur indice de risque, la capacité de paiements des entreprises dans ces secteurs se dégrade à un point appelant à une forte vigilance.

Le risque se dégrade dans la chimie et pharmacie

En Europe, la chimie et la pharmacie sont frappées par la faiblesse de la demande industrielle, la baisse des soutiens publiques et les réformes visant à contenir les dépenses de santé.

Dans la chimie, le risque passe ainsi de "moyen" à "élevé" en Europe, où "la profitabilité des chimistes chute de 19% en un an, en raison d'une demande atone et de la concurrence des exportateurs américains", selon un communiqué de Coface. Le risque devient également "élevé" dans le secteur pharmaceutique en Europe, où les officines et les répartiteurs (grossistes) sont affectés par les politiques de réduction des dépenses de santé.

L'automobile sinistrée

Le risque est évalué à "très élevé" dans le secteur européen de l'automobile, confronté à "des coûts de production structurellement élevés et à un manque de débouchés". C'est le secteur le plus malmené, et ce, depuis la crise de 2009.

Le secteur français est particulièrement touché avec "une nouvelle vague des défaillances" touchant les gros acteurs (sous-traitants, distributeurs). Le coût financier de ces défaillances pour les fournisseurs est en hausse de 35%.

Contenus suggérés