Dans le cadre des NAO, la direction de l’UES Groupama Gan propose une augmentation générale des salaires de 4% minimum pour tous les collaborateurs.
Dans le contexte actuel d’inflation et de fortes revendications des organisations syndicales, la direction de l’UES Groupama Gan s’était engagée en septembre dernier à procéder à une augmentation générale des salaires. C’est une décision exceptionnelle car cela fait une dizaine d’années qu’il n’y a pas eu d’augmentation générale chez Groupama. Mis à part cet engagement, le suspense était entier quant au pourcentage appliqué.
Les négociations annuelles obligatoires (NAO) s'achevaient mercredi et un accord est soumis à signature. Finalement, la direction a proposé une augmentation générale de 4% minimum sur la rémunération annuelle, pour tous les collaborateurs des classes 1 à 7. Le plancher d’augmentation s’élève à 1.400 euros par an. Par exemple, pour un collaborateur avec un revenu brut de 25.000 euros, le pourcentage d’augmentation est de l’ordre de 5,6%.
Légèrement au-dessus de l'inflation
En plus de cette augmentation générale, les trois organisations syndicales représentatives ont obtenu une enveloppe d’augmentation individuelle de 1,5% de la masse salariale. Avec quelques mécanismes d’ajustement des primes, le cumul d’augmentation peut atteindre 5,7%, légèrement au-dessus de l’inflation qui affichait une évolution annuelle de 5,6% en septembre.
L'accord sur le télétravail repoussé en 2023
Par ailleurs, la direction s’est engagée à ouvrir les négociations sur le futur accord télétravail au premier semestre 2023. Les organisations syndicales demandent de revoir les conditions d’aménagement du poste de travail à domicile. Elles souhaitent également obtenir l’octroi d’un chèque déjeuner lorsque les salariés sont en télétravail.
« La CFE-CGC accueille de façon favorable les propositions de la direction et sera signataire de l’accord NAO, même si elle regrette que les aspects de rémunération périphériques et liés au télétravail soient relégués à une négociation ultérieure », déclare Ludovic Mallet, délégué central de la CFE-CGC.
De son côté, la CFDT et la CGT n’ont pas encore pris position. « Nous sommes fiers d’avoir réussi à ramener la direction vers une augmentation collective. Nous pensons que les mouvements sociaux de juin et septembre derniers ont porté leurs fruits », déclare Thomas Comiti, délégué CFDT chez Groupama Gan.
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