Après l’échec des négociations sur les salaires, les organisations syndicales ont appelé à manifester les 6, 7 et 9 janvier. Selon la direction, 8% des salariés ont fait un débrayage de quelques heures.
Les négociations sur les salaires chez Covéa se sont soldées fin 2022 par une décision unilatérale de l’employeur. A compter du 1er janvier 2023, les salariés avec une rémunération annuelle brute inférieure à 40.000 euros ont obtenu une augmentation générale de 4%. Cette mesure a bénéficié à 12.000 collaborateurs. Au-delà de 40.000 euros de rémunération, les salariés ont obtenu une augmentation générale comprise entre 2,1% et 2,5%.
La direction a également alloué une enveloppe de 1% de la masse salariale aux augmentations individuelles qui seront versées en juillet prochain, avec effet rétroactif au 1er mars 2023. Enfin, les collaborateurs de Covéa vont percevoir une prime de partage de la valeur (PPV) de 1.000 euros.
Assouplissement du télétravail
Dans le cadre de la NAO, la direction a également concédé un assouplissement du télétravail. Au sein de Covéa, deux formules de télétravail sont possibles en accord avec son manager. La première, de 40 jours de télétravail par an, passe à 45 jours à compter du 1er janvier 2023. La deuxième de 80 jours, passe à 90 jours. Cela permet aux salariés de télétravailler de 1 à 3 jours par semaine dans la limite de 9 jours par mois.
Mécontentes de ces mesures, les organisations syndicales n’ont pas signé l’accord NAO et ont lancé un mouvement social sur trois jours, les 6, 7 et 9 janvier. Sur chacun des trois jours de mobilisation, 3% des salariés ont déposé une journée entière de grève, selon la direction. La proportion de salariés ayant débrayé pendant quelques heures s’élève à 8% sur chacune des journées de mobilisation, toujours selon la direction du groupe mutualiste.
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