Santé : De nouvelles personnalités de l’assurance au conseil de la Cnam

Le conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a renouvelé 40% de ses membres. Parmi les nouveaux administrateurs figurent des personnalités de l’assurance.

La composition du nouveau conseil de la Cnam a été publiée dans le Journal Officiel du 20 février. 40% des 35 administrateurs ont été renouvelés. Plusieurs personnalités de l’assurance ont vu leur mandat reconduit, comme par exemple David Ollivier-Lannuzel, de FO, président de la mutuelle McDef, vice-président de Klesia Mut et président du comité national gestion assurance maladie de MFP Services. Véronique Cazals, représentante du Medef et directrice santé et du pôle assurances de personnes de France Assureurs repart également pour un mandat de 4 ans.

Parmi les nouvelles têtes, Ouidad Loncelle, de l'Union des entreprises de proximité (U2P), est agent général Axa à La Voulte-sur-Rhône (Ardèche). Hubert Gorron a également été élu en qualité de membre de la CFE-CGC. Hubert Gorron est ancien directeur général de CCMO Mutuelle et de la Mutuelle Générale des Cheminots (MGC).

Trois voix pour la FNMF

Parmi les trois représentants de la FNMF, Fabienne Colas est élue pour la première fois. Elle est directrice d'Ehpad à la Mutualité Française Finistère-Morbihan (VYV 3). Les deux autres représentants de la Mutualité Française, Pascale Vatel et Didier Quercioli renouvellent leur mandat en qualité de titulaires. Sont élus suppléants Christine Boniol, Ursule Noumbi et Christophe Lapierre.

Les 35 administrateurs ont renouvelé les mandats de Fabrice Gombert (CFDT) et de Yves Laqueille (Medef) aux postes de président et vice-président du conseil de la Cnam. Le poids représentatif des différents collèges a changé à la suite des dernières élections professionnelles. La CFDT a gagné un siège, alors que FO en a perdu un. Le gouvernement a donné le poste vacant de l’Unapl aux associations d’usagers, qui ont désormais 4 voix. Cette volonté gouvernementale de donner plus de poids aux usagers n’est pas bien vue par des représentants des organismes complémentaires. « Avec leurs 4 voix, les associations pèsent désormais plus que la FNMF (3 voix). Cela pose un problème car le collège financeur perd du poids au bénéfice du collège dépenseur », signale un observateur.