Le réassureur helvétique Swiss Re a chiffré à 800M de dollars l'impact du séisme de Christchurch en Nouvelle-Zélande sur ses comptes et entre 6 et 12Mds de dollars le coût global des dommages assurés pour le secteur, dans un communiqué mercredi.
« Le dernier tremblement de terre en Nouvelle Zélande a coûté la vie à de nombreuses personnes, malgré l'importante prévention de risques qui est en vigueur en Nouvelle Zélande », a estimé le directeur général Stefan Lippe, cité dans le communiqué.
Le réassureur a indiqué que le niveau d'assurance contre les séismes était élevé en Nouvelle Zélande, de l'ordre de 100.000 dollars néo-zélandais (environ 53.000 euros) par bâtiment et de 20.000 dollars néo-zélandais pour le mobilier dans le cadre d'un système d'assurance public.
Swiss Re a précisé que ses propres coûts pouvaient varier en raison des « incertitudes » entourant ses estimations. La société d'évaluation des dommages financiers pour les assureurs après une catastrophe, AIR Worldwide, avait estimé le 23 février les coûts liés au séisme jusqu'à 11,5 milliards de dollars néo-zélandais.
Le Trésor néo-zélandais avait estimé à 4Mds de dollars néo-zélandais le coût de la remise en état des infrastructures (routes, égouts, conduites d'eau...) et des 100.000 bâtiments endommagés. Le séisme qui a frappé le 22 février la deuxième ville de Nouvelle-Zélande, Christchurch, a fait selon un dernier bilan 147 morts et plus de 50 disparus.
Zurich (Suisse), 2 mars 2011 (AFP)
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