Start-up : « Un partenariat doit être borné en termes de budget et de temporalité »

lundi 23 octobre 2017
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INTERVIEW - Agathe Garrido, chief innovation officer de JEF Label, revient sur les conditions nécessaires pour qu'un partenariat entre une start-up et une société d'assurances mène à bon port.

Est-ce que les relations sont équilibrées entre grands groupes et start-ups ?

Une récente enquête du Village by CA affirme que 80% des grands groupes trouvent que le rapport de force est égalitaire alors que seulement 20% des start-ups partagent le même constat.

Quels sont les principaux points d’achoppement ?

Les principales difficultés concernent l’organisation du travail car si une start-up est capable de prendre des décisions stratégiques dans la journée, un grand groupe est beaucoup plus hiérarchisé, avec une forte lourdeur administrative. Les difficultés interviennent également lorsque les intérêts des deux parties ne sont pas bien identifiés dès le début.

Quels sont les freins pour une start-up ?

Les start-ups ont parfois peur de se faire racheter assez rapidement. Le rapport au temps est également différent. Dans certains projets, le temps homme n’est pas monétisé et lorsque les projets s’éternisent, la start-up peut se retrouver en difficulté. Cela marche bien si le projet est borné dans le temps en termes de budget et de temporalité. Le grand groupe doit en plus être acculturé à l’open innovation et le top management doit être convaincu.

Comment s’organisent les entreprises pour travailler avec une start-up ?

Il est important de mettre en relation la start-up avec les bonnes équipes métier. Pour améliorer les chances de succès, souvent les grands groupes créent une structure dédiée aux relations avec les start-ups, qui peut prendre des décisions rapidement et bénéficier de procédures plus légères. En revanche, les ETI ont deux ans de retard par rapport aux grands groupes en ce qui concerne l’open innovation.

Quels sont les avantages d’une collaboration fructueuse ?

Pour la start-up, ce type de partenariat représente un gain de crédibilité énorme qui permet d’attirer de nombreux utilisateurs. Cela lui permet également de tester un marché, de mettre en application un service auprès d’une communauté. La start-up peut ainsi avoir accès à des bases de données des grands groupes. L’aspect financement reste cependant le principal moteur et permet aux start-ups d’accéder à un budget conséquent pour se développer.

Et pour les assureurs ?

Pour le grand groupe, le partenariat permet d’étendre le marché et de proposer de nouveaux services. Les bénéfices en termes d’image sont considérables. Travailler avec une start-up attire de jeunes talents. En interne, ce type de partenariat permet d’acculturer les collaborateurs. En termes pratiques, s’associer à une start-up permet aussi de diminuer les coûts de R&D.

Comment identifier la bonne pépite ?

Les grands groupes reçoivent près de 100 sollicitations de start-ups par jour, qui s’adressent à différentes personnes au sein de l’entreprise. Une structure dédiée en interne est importante pour catalyser et détecter les bonnes start-ups, mais ne doit pas omettre d’inclure les équipes métiers.

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