Avec la présentation du nouveau plan « Swiss Life 2015 », la filiale française du groupe suisse entend poursuivre sur les mêmes tendances que celles enregistrées pour Milestone, le plan 2009-2012. Vous voulez en faire plus pour vos clients, mais dans le cadre d'une croissance rentable. Quels sont les points à travailler ? Nous voulons analyser en finesse les réelles attentes de nos clients. Ils sont exigeants et ils le seront de plus en plus. Il y a un réel besoin de produits et de services. Notre offre produit est complète et nos clients sont plus dans l'attente d'un service, d'un accompagnement. Pour arriver à cela, il nous faudra faire des investissements, notamment dans la technologie, pour répondre aux besoins des clients afin de coller le plus justement possible à leur façon de vivre. Le plan de contact que nous allons mettre en place va être adapté selon la segmentation. Il y a des clients qui souhaitent avoir des contacts fréquents, d'autres non. Il faut que le groupe Swiss Life France soit à même de répondre à l'attente du client au moment où il souhaite avoir une information et de la façon la plus correcte possible. Nous désirons aussi améliorer la fidélité du client.
Vous allez donc adopter le même rythme de croisière que celui que vous tenez depuis quatre ans ? Pour notre plan « Swiss life 2015 » nous nous projetons dans une amélioration du coefficient d’efficacité du même ordre que celui que nous avons connu ces quatre dernières années. Je suis très confiant quant à l'amélioration de la solidité financière de l'entreprise. Notre nouveau cap est d'adapter les processus en fonction des attentes réelles du client.
Avec la mise en place de ce nouveau plan, envisagez-vous de cesser certaines activités ? Le choix que nous avons fait chez Swiss Life France d'être multicativité et multidistribution reste le bon choix et la crise en a été le meilleur révélateur. C'est grâce à ces choix là que notre modèle résiste. Nous sommes une certaine exception sur le marché français, avec une croissance nette positive en vie et particulièrement dans les produits que nous souhaitons, mais nous voulons maintenir une gamme complète. Et par rapport au Swiss Solvency Test, le fait d'avoir plusieurs lignes d'activité nous met dans une situation favorable par rapport à ces coefficients de solvabilité.
Quelle était votre stratégie en 2012 sur l'assurance-vie ? Nous avons toujours déclaré que la performance future du fond euro allait se tarir au fur et à mesure. Nous sommes parmi les premiers à avoir choisi des produits différents, à positionner des produits non traditionnels tels que les unités de compte, avec des réseaux de vente habitués à vendre ces produits là. Ils ont du apprendre à présenter les avantages de ces produits par rapport au fonds euros. Depuis des années, nous avons une stratégie dans laquelle nous ne cherchons pas à croître dans le fonds euros, mais nous voulons une croissance nette dans les produits non traditionnels et c'est ce que nous avons vu en 2011 comme en 2012. Cette stratégie reste d'actualité dans les prochaines années. En 2012, la collecte nette est à peu près équivalente pour les fonds euros, sans décollecte et nous faisons une collecte nette globale de 200M d'euros fin octobre, donc en unités de compte.
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