Techniques de vente : Crise des dettes souveraines et dégradation des Etats : quid du fonds € ?
Restructuration de la dette grecque
D’après la FFSA, les actifs détenus par les assureurs sont composés à 33% de dettes publiques (essentiellement française). De plus, les assureurs sont protégés par une forte diversification de leurs autres placements. D’après M. Thierry vice-président de l’ACP, la crise grecque n’aurait que très peu d’impacts sur le rendement des supports en €, les obligations d’Etat grec représentant moins de 1 % de l’actif des assureurs français. Rappelons ici que les sommes investies sur les supports € ainsi que les intérêts générés sont garantis. Bien évidemment, en cas de contagion à d’autres pays européens, le rendement serait alors plus fortement impacté. Perte du AAA de la France
La dégradation de la France avait déjà été anticipée par les marchés.
Elle indique une baisse de confiance du préteur envers l’emprunteur et par conséquent une hausse des taux d’intérêt. Cette hausse des taux d’intérêt induit une baisse de la valeur marché des obligations en portefeuille. D’importants rachats et une faible collecte conduiraient les assureurs à vendre leurs obligations, dont la valeur marché diminue, tout en ayant une capacité limitée (due à la baisse de la collecte) à investir dans de nouvelles obligations plus rentables. Dans cette situation, la baisse du rendement est inéluctable. Les assureurs doivent donc limiter les rachats et maintenir une collecte élevée pour préserver l’avenir. Une solution consiste à développer des alternatives au fond €.
Avec Kaléa Formation
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