Techniques de vente : Démontrer l'utilité d'une complémentaire santé
Les assurés sont de plus en plus attentifs à leurs dépenses. La situation économique incertaine, le sentiment de voir leur pouvoir d’achat diminuer, poussent les assurés à économiser sur le budget santé.
Notre système de santé reste aujourd’hui encore un modèle : l’assurance maladie permet à la plupart un accès aux soins pour un coût « raisonnable » (comparativement aux coûts réels des soins).
Mais la question du financement de notre protection sociale se fait de plus en plus présente et se traduit souvent pas des déremboursements.
Mauvaise prise en charge de postes pourtant incontournables
Il est de notoriété commune que l’optique et le dentaire sont des postes mal remboursés par l’assurance maladie.
Une paire de lunettes sera prise en charge pour une trentaine d’euros, loin de la dépense réellement engagée.
En matière de prothèses dentaires, une couronne ne sera remboursée que 75 €, alors que le prix facturé au patient se situe entre 400 et 800 € selon les régions.
Multiplication des dépassements d’honoraires
On constate une inflation du volume des actes en dépassements d’honoraires. Dans certaines régions il est devenu impossible de trouver un spécialiste « au tarif Sécurité sociale ». La prise en charge sera limitée à 16 €, même si la consultation est facturée 50 €.
Limites de l’auto-assurance
En 2011, 1 français sur 3 a renoncé à se soigner en raison de difficultés financières. Malgré son coût, la souscription d’une complémentaire santé adaptée reste indispensable pour se protéger et se garantir un accès aux soins.
Avec Kaléa Formation
À voir aussi
Fraude : Le PLFSS devrait permettre l’échange de données AMO/AMC
Fraude : Vers un partage asymétrique de données entre AMO et OCAM