Bien que les dirigeants des pays et des institutions européennes déclarent que la zone euro ne peut s’écrouler, l’omerta sur le sujet est rompue de la part de certains pays.
L’effondrement de la monnaie unique aurait des conséquences pour tous les créanciers et notamment les investisseurs institutionnels que sont les assureurs. Alors que les dirigeants de la zone euro s'évertuent à montrer leur optimisme, le bon élève qu'est la Finlande a mis les pieds dans le plat.
Le pays a en effet élaboré un plan opérationnel de sortie afin d’être en capacité de faire face à une sortie de la monnaie unique, selon les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères Errki Tuomioja et révélé ce week-end par l’anglais Daily Telegraph ainsi que l’allemand Der Spiegel.
De son côté, l’Autriche demande à ce que soit fixé un plan en cas de sortie d’un membre. L’élaboration d’un tel projet amènerait donc à formuler ce-qui-ne-doit-pas-être-dit.
Une situation qui touche à la part psychologique de la finance. L’anticipation d’un tel événement engendrerait un effet de panique sur les marchés. Et pourrait amener à un phénomène de prophétie autoréalisatrice.
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