Aon / Willis : La Commission européenne approuve la fusion
La Commission Européenne vient d’annoncer son approbation conditionnelle du projet de fusion entre Aon et Willis Towers Watson. Cette dernière est en effet suspendue à la réalisation d’un ensemble d’engagements proposés par Aon.
L’enquête de l’organe de contrôle de la Commission européenne sur le projet de fusion entre Aon et Willis Towers Watson touche à sa fin. Dans un communiqué publié ce jour, la CE annonce qu’elle autorise finalement le rapprochement des deux géants du courtage. Toutefois, « l'approbation est conditionnée au plein respect d'un ensemble substantiel d'engagements offerts par Aon, y compris la cession de parties centrales des activités de WTW à la société de courtage internationale Arthur J. Gallagher », précise la Commission européenne. Et cette dernière d’ajouter : « Les engagements renforceront Gallagher dans ses capacités en matière de réassurance et de courtage des risques commerciaux et amélioreront sa présence dans l'Espace économique européen. Il deviendra ainsi une alternative crédible à l'entité regroupée post-transaction ».
De son côté, Margrethe Vestager, sa vice-présidente exécutive ajoute « l'ensemble des mesures correctives acceptées par la Commission garantit que les entreprises européennes, y compris les compagnies d'assurance et les grands clients multinationaux, continueront d'avoir un bon choix et de bons services lors de la sélection d'un courtier adapté à leurs besoins ». Dans son communiqué, l’antitrust précise bien qu’Aon ne pourra mettre en œuvre l'acquisition de WTW « qu'une fois que la Commission aura formellement évalué et approuvé Gallagher en tant qu'acquéreur approprié de l'activité cédée ».
De son côté, Aon et Willis Towers Watson se sont réjouis de cette étape importante. Dans un communiqué commun les deux groupes indiquent qu' « il s'agit d'une étape majeure qui démontre des progrès continus vers l'obtention des autorisations réglementaires pour la combinaison proposée ». Les courtiers indiquent par ailleurs continuer à travailler pour obtenir les approbations réglementaires dans toutes les juridictions concernées « y compris en ce qui concerne les lois antitrust des États-Unis, et d'autres conditions de clôture habituelles ».
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