Après des mois consacrés à l'assurance santé collective, ANI oblige, et à des services de fidélisation comme le bonus à vie pour l'assurance auto, loi Hamon oblige, la mutuelle d'assurance change son fusil d'épaule et muscle sa communication sur le volet assurance emprunteur.
Dans la dernière déclinaison de la saga Palace, elle fait revenir un client disparu des écrans radars depuis plusieurs semaines. Et pour cause, ce dernier, en renégociant son crédit, avait par la même occasion occasion confié la gestion de ses contrats d'assurance à son banquier. C'est donc le directeur de son agence bancaire qu'il appelait et plus celui de son agence Maaf.
Mais voilà, rongé par le remord d'avoir délaissé son assureur, il revient et se demande s'il peut rapatrier toutes ses assurances chez la Maaf. Pas de problème lui rétorque-t-on, « nous nous occupons de tout ».
Cette publicité fait écho à un autre spot de la marque plus orienté sur l'assurance emprunteur. Il y est question de comparaison avant de prendre l'assurance proposée par la banque avec un crédit immobilier. « L'assurance c'est quand même notre métier », lance la directrice. « Vous n'êtes pas obligé de la prendre chez un banquier », surenchérit un autre personnage. Bref, l'offensive est lancée sur ce marché de l'assurance emprunteur, certes libéralisé par la loi consommation, mais toujours largement capté par les contrats groupes des banques.
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