Après la catastrophe AZF il y a dix ans aujourd'hui, TotalFinaElf a versé près de 2Mds d’euros d’indemnisations. Les dégâts sont estimés entre 1,5 et 2,3Mds d’euros.
Le 21 septembre 2001 à 10h17, 400 tonnes d’ammonitrates explosent dans le site industriel chimique d’AZF, propriété de Grande Paroisse. 31 personnes sont tuées et plus de 2.000 sont blessées. L’onde de choc se propage sur un rayon de plus de 4 km dans la ville de Toulouse.
Des milliers de logements, de bâtiments publics et d’entreprises ont été soufflés ou endommagés. Les dégâts sont estimés entre 1,5 et 2,3Mds d’euros, selon les différents experts. Parmi les demandes d’indemnisation, on dénombre 16.000 dossiers corporels, 4.000 dossiers préjudices et 69.000 dossiers matériels et immatériels (dont 55.000 logements, 4.500 entreprises, 400 bâtiments publics et 7.200 véhicules).
Mais au-delà des dommages matériels, il y a les séquelles physiques. Depuis septembre 2001, la Caisse primaire d’assurance maladie de Haute-Garonne a ouvert 11.618 dossiers pour maladie ou accident du travail. Les dépenses s’élevaient fin 2009 à 34,4M d’euros, sans compter les impacts durables sur la santé mentale et l’audition des victimes.
TotalFinaElf, qui contrôle 80% de la société Grande Paroisse, a assumé la responsabilité de l’accident. La société a remboursé avec ses assurances (dont l'ex-AGF était l’apériteur) 1,9Mds d’euros de dommages dans le cadre du Comité national de suivi des victimes crée le 24 octobre 2001. Sous la gestion d’Aon, environ 1,5Mds d’euros ont été versés en recours aux adhérents de la FFSA, et 110M d’euros aux adhérents du Gema.
Photo : Flickr/F2G2
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