Nouveau site, nouvelle campagne, le site de comparaison d'assurances lesfurets.com change pour la rentrée, avec en ligne de mire la loi Hamon.
Alors que la loi Consommation, qui donnera la possibilité aux assurés auto et habitation de résilier à tout moment après un an d'assurance, devrait entrer en vigueur prochainement, les comparateurs se tiennent prêts.
C'est le cas par exemple de lesfurets.com, qui annoncent une nouvelle campagne et un nouveau site internet. "Nous voulons simplifier l'expérience utilisateur pour faciliter la comparaison et l'achat d'assurance" explique Hamid Benamara, directeur général du comparateur.
L'ergonomie a été optimisée, les pages un peu allégées, pour répondre au double enjeu des devis sur internet : récolter les informations nécessaires à la tarification et ne pas lasser - voire rebuter - le prospect. A ce titre, les récentes évolutions vers des tarifications en 3 minutes, ou 5 questions, ne sont pas forcément l'avenir selon M. Benamara : "Je n'y crois pas trop. Il ne s'agit pas d'un vrai devis, il faut donc revenir ensuite à une vraie et ce sera possible quand l'assureur aura déjà collecté d'autres informations, parallèlement, sur son client" avance-t-il. De toute façon, pour lesfurets.com, "ce n'est pas compatible avec une rémunération à l'affaire nouvelle".
Conçu "responsive", c'est à dire avec la capacité de s'adapter à tous les supports, tablettes et téléphones, le nouveau site du comparateur se veut également plus moderne, et peut-être également plus sérieux, sans être austère. "L'apparence exprime les valeurs de la marque : convivialité, qualité, et confiance" appuie encore le directeur général. L'investissement, tenu secret, est "significatif". Le site a occupé "une bonne partie [des] ressources" du comparateur, mais il a vocation à "durer dans le temps". Et selon lesfurets.com, les résultats des enquêtes montrent que la recommandation, et le taux de conversion à chaque page (lorsque l'utilisateur poursuit le questionnaire à la page suivante, ndlr) sont en hausse.
Couplé à une campagne de publicité, l'offensive du comparateur est indéniable. Un moyen de tordre le cou aux rumeurs, selon Hamid Benamara. "Nous sommes sereins et confiants" annonce-t-il, "nous respections la feuille de route et notre actionnaire est satisfait". Si les chiffres ne sont pas communiqués, après un bilan bouclé au 30 juin, la hausse "d'une dizaine de pourcents" du budget marketing pour l'année à venir vont dans le sens de l'ambition du comparateur qui a enregistré un atout de poids : l'arrivée, en juin, d'Allianz dans son panel de comparaison. Signe que depuis quelques mois "les décideurs des compagnies nous considèrent différemment" estime M. Benamara qui note, comme pour les assurés, un besoin "d'information et de pédagogie".
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