Tout en haut de notre top 5 de la semaine, on retrouve les retraités. Ces oubliés de l'Ani furent au cœur du 41e congrès de la Mutualité française. Tour à tour Etienne Caniard, Marisol Touraine et François Hollande ont évoqué cette population victime collatérale de la généralisation de la complémentaire pour tous... les salariés. Le président de la Mutualité française a même évoqué une quadruple peine à leur encontre. De son côté l'exécutif les a remis au cœur de cette généralisation. Les annonces de Marisol Touraine, parmi lesquelles la question de la couverture des retraités figurait en bonne position, sont à ce propos propulsés en quatrième position de notre classement
De victimes collatérales, il n'y en aura pas à l'occasion du rapprochement entre Malakoff Médéric et la Mutuelle Générale, à la deuxième place de ce top 5. Aucun licenciement à en croire le futur président de la future entité, Patrick Sagon. Si le projet semble avancer, toujours pas officiellement de marque. Car le brainstorming pour trouver un nom au futur croisement génétique entre le monde paritaire d'un côté et le monde mutualiste de l'autre n'a pas encore accouché de LA pépite. Celle qui entrera facilement dans le cerveau des (futurs) adhérents à moindre coût de communication. Une fois ce chantier achevé, gageons que ça ira déjà mieux.
Quid des robo-advisors, troisième article de notre top 5 hebdomadaire ? Lèseront-ils les intermédiaires classiques en démocratisant les algorithmes jusque-là réservés aux spécialistes de la gestion de portefeuille ? Pour ceux qui joueront la carte du courtier et de la concurrence directe, sûrement. Pour ceux qui se cantonnent au rôle de conseiller en placement, c'est moins sûr. A moins qu'ils ne s'inscrivent dans un microcosme en ligne dans lequel l'intermédiaire physique n'aura pas plus sa place. C'est peut-être le prix à payer pour flécher vers les unités de compte.
Pour clore ce top 5, vous avez choisi l'incroyable bourde d'Axa Banque. Cette dernière a en effet envoyé des informations erronées au fisc concernant 150.000 de ses clients. Et contrairement à la carte chance du Monopoly, l'erreur de la banque n'était pas en faveur des clients. Certains se sont ainsi retrouvés avec des contrats d'assurance vie à l'insu de leur plein gré et des comptes en banque gonflés, du moins dans ce qui a été envoyé au Trésor public. Vraiment pas de chance.
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