GFIA : "La stabilité du secteur de l'assurance est vitale"

lundi 6 avril 2020
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La Global Federation of Insurance Associations (GFIA) lance un message d'alerte sur la tentation de faire intervenir le secteur de l'assurance au-delà de ce qu'il pourrait supporter.

Après l'Eiopa ou encore la FFA en France, c'est au tour de la GFIA de prendre la plume. La fédération qui regroupe des organisations professionnelles du secteur de l'assurance du monde entier, met en garde. « Notre industrie est déterminée à aider les gouvernements à répondre aux besoins financiers des citoyens et des entreprises. Cependant, lorsque la couverture des pandémies et autres causes de sinistres n'est pas incluse dans les polices existantes ou reflétée dans le paiement des primes, obliger les assureurs à couvrir ces pertes de manière rétroactive pourrait gravement menacer la stabilité du secteur mondial de l'assurance », écrit-elle dans une déclaration publique.

Elle rappelle ainsi que les autres sinistre ne s'arrêtent pas durant cette période de crise sanitaire. Des sinistres que les assureurs doivent prendre en charge. A ce titre, la GFIA souligne que « la stabilité financière continue du secteur des assurances est vitale ». Elle indique par ailleurs que les compagnies ont suivi les recommandations des pouvoirs publics sur la distanciation sociale. Cela ne les empêche pas de demeurer opérationnelles. « Comme pour les autres catastrophes majeures, telles que les inondations ou les tremblements de terre, il est essentiel que les assureurs soient en mesure de répondre à leurs clients pendant la pandémie de COVID-19, en particulier lorsque la santé et la sécurité des clients sont menacées ».

S'agissant de la vie des compagnies, la Fédération demande aux superviseurs de tenir compte « des défis administratifs pour répondre aux besoins des clients, y compris les exigences réglementaires dans certains pays pour envoyer des documents par la poste ou en personne. Les gouvernements et les régulateurs devraient donc assouplir les exigences en matière de communication sur papier ou en personne et encourager la livraison numérique des documents d'assurance ».

Un point entendu en France puisque l'ACPR a dévoilé un nouveau calendrier visant à repousser la remise de certaines publications comme les rapports SFCR.

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