INFOGRAPHIE - Selon une étude de la Banque de France, les encours financiers des assureurs ont gagné 36Mds d’euros depuis fin décembre dernier.
L’encours financiers des assureurs continue de gonfler. À la fin du premier trimestre dernier, il grappillait 36Mds d’euros supplémentaires par rapport à la fin décembre 2023, selon une étude de la Banque de France parue en ce mois de juillet. Ils s’établissaient ainsi à 2.685Mds d’euros. Soit un gain de 1,4% sur trois mois.
Dans le détail, la Banque de France précise que cette évolution provient majoritairement d’une revalorisation des actifs (22Mds d’euros). Les 14Mds d’euros restants proviennnent de flux nets.
Au premier trimestre dernier, les assureurs profitaient à plein de la bonne tenue des Bourses. Ils gagnaient ainsi 5,8Mds d’euros et 15,7Mds d’euros du fait des revalorisations respectives des actions et des fonds actions.
En revanche, les titres de créances à long terme, qui pèsent 49,3% des encours des assureurs voyaient leur revalorisation reculer de 5,8Mds d’euros. Ces derniers se rattrapaient sur les flux nets. Les achats de titres de créance dépassaient ainsi les ventes de 14,2Mds d’euros. C’est l’inverse pour les fonds actions et les actions qui affichent une balance nette négative de respectivement 4,6Mds d’euros et 1,4Md d’euros.
France first… de peu
En ce qui concerne la répartition géographique des investissements, les assureurs continuent de privilégier les émetteurs français. Ils représentent 42% de leurs encours. C’est un point de moins sur trois mois. 41% viennent de titres émis de l’étranger. Le reliquat touche à des OPC non ventilés.
Enfin, les assureurs sont férus de dettes. Les titres de créances représentent 64% de l’encours financier. Les actions pèsent, pour leur part 20%. Une répartition largement imposée par Solvabilité qui module le coût en capital selon la classe d’actifs.
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