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Laurent Belhout : "Nous souhaitons devenir le courtier n°1 en France"

vendredi 30 mars 2018
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Laurent Belhout est directeur général d'Aon Risk Solutions. A l'occasion de notre édition spéciale Rendez-Vous du Courtage, il revient sur l'année qui vient de s'écouler pour Aon France et les ambitions du courtier pour les mois et les années à venir.

Comment s’est passée l’année 2017 pour Aon France ?

L’année 2017 a été excellente pour Aon France avec une croissance globale de l’activité un peu supérieure à 9%, à 303 millions d’euros de chiffre d’affaires. Les branches P&C et H&B gagnent chacune 12%, portées par le segment large corporate, c’est-à-dire les entreprises réalisant plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires et par les lignes de spécialités comme la construction, les risques politiques et le crédit. Le pôle affinitaire fait, lui, +3%. étant donné que nous avons d’ores et déjà ancré 80% de notre chiffre d’affaires au 1er janvier, nous devrions connaître une croissance du même ordre en 2018.

Y’a-t-il un effet tarifs dans cette croissance ?

Le trend market n’est pas à la hausse. Les tendances tarifaires restent softs et favorables aux clients, et ne nous prévoyons pas de retournement massif dans les mois à venir. Les seuls comptes à la hausse sont ceux qui techniquement sont déficitaires ou qui dénotent d’une absence de risk management, en matière de prévention par exemple.

Quels sont vos segments de spécialités cibles ?

Nous ciblons la construction et plus particulièrement l’ingénierie, la grande maîtrise d’ouvrage et la promotion immobilière. Nous travaillons également sur la couverture des risques dans le cadre du développement des compagnies multinationales. Notre troisième credo concerne l’aide à la gestion des BFR par de l’assurance crédit, ainsi que l’assurance cyber.

Vous nourrissez des ambitions en croissance externe. Où en êtes-vous sur ce sujet ?

La volonté du groupe demeure farouche pour mener à bien des acquisitions sur le marché français. Notre ambition est clairement de devenir le courtier n°1 en France. Nous souhaitons acquérir d’autres courtiers, dans une logique de consistance industrielle. Il ne s’agit pas simplement d’augmenter le chiffre d’affaires. Les segments de spécialités comme la construction, le crédit ou encore les risques politiques nous intéressent.

Les valorisations sur le marché français sont-elle surestimées ?

Il n’y a pas que sur le marché français que les prix sont élevés. Les multiples sur Ebitda sont globalement les mêmes partout en Europe et aux états-Unis. L’arrivée des fonds a renchéri les prix, car on se retrouve sur un marché avec beaucoup plus d’acheteurs que de vendeurs. Auparavant les courtiers s’achetaient entre eux, aujourd’hui, les fonds d’investissement s’intéressent à l’industrie du courtage.

Serez-vous prêt le 1er octobre pour la DDA ?

En ce qui nous concerne nous sommes déjà prêts depuis longtemps, car nous avons les infrastructures de gouvernance et de compliance qui nous le permettent. Ce ne sont finalement pas les grands courtiers qui seront les plus touchés, mais plutôt le « petit » courtage. Nous allons par conséquent surement assister à une concentration du marché. La DDA devrait également renforcer le courtage grossiste.

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