En cette rentée 2021, la MAE a fait le choix de geler les tarifs de ses contrats d'assurance scolaire et étudiante. La mutuelle s'engage par ailleurs sur les troubles « dys » avec la start-up Mila.
Selon les chiffres de l'Inserm, 7 millions de personnes souffrent de troubles « dys » (dyslexie, dysorthographie et dyscalculie). Parmi elles, 20% sont des enfants de moins de 15 ans. Partant de ce constat, la MAE a noué un partenariat avec la start-up Mila spécialisée dans l'accompagnement des enfants concernés par ces troubles de l'apprentissage. « Ce sujet est un champ de réflexion depuis plusieurs années au sein de la MAE car nous avons des élus enseignants mobilisés contre ces troubles. Ce partenariat avec Mila nous permet d'apporter une réponse concrète à nos adhérents », explique Stéphane Coste, directeur général délégué de la MAE.
La mutuelle rouennaise s'engage ainsi sur plusieurs fronts. Tout d'abord via le financement de la recherche et par la mise à disposition d'une application Mila à l'attention de ses adhérents, qu'ils soient titulaires d'une assurance scolaire, étudiante ou MRH. « La méthode de Mila est innovante. Elle s'inscrit en complément des thérapies classiques par un accompagnement des enfants via une pratique quotidienne sur une application dédiée », indique le directeur général délégué de la MAE.
Après le lancement d'une protection contre le cyber-harcèlement et le harcèlement scolaire, la MAE ajoute donc une nouvelle brique en matière de prévention scolaire à ses contrats. « L'enjeu des troubles dys est de taille car plus tôt ils sont détectés, plus vite ils peuvent être accompagnés », pointe Stéphane Coste. Ce nouveau partenariat de la mutuelle doit être pleinement effectif dans le courant de l'année 2022.
Gel des tarifs en assurance scolaire, hausse en MRH
Par ailleurs, la mutuelle présidée par Philippe Bénet annonce un gel de ses tarifs « pour la 3e année consécutive » sur ses contrats d'assurance scolaire et étudiante.
En revanche, la hausse se porte à 3% pour les contrats d'assurance habitation, « principalement pour des raisons liées à l'évolution de la sinistralité », confie Stéphane Coste.
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