Les importantes difficultés du site internet fédéral healthcare.gov permettant au plus grand nombre d'Américains de trouver une couverture santé et le risque de résiliation de contrats provoqué par la réforme ont constitué un fardeau.
Après le lancement de l'Obamacare et de la grande campagne de souscription de couverture santé en ligne, plombée par les bugs informatiques, seules 106.185 personnes ont réussi à souscrire une assurance en octobre, premier des six mois d'inscription.
Ce chiffre comprend les personnes n'ayant pas encore payé leurs premières primes, et ne représente que 1,5% de l'objectif de la période courant jusqu'à fin mars 2014, soit quelque sept millions de personnes.
Ce taux faible s'explique en particulier par les difficultés techniques rencontrées par le site internet fédéral healthcare.gov depuis son lancement le 1er octobre, et qui ont contraint le gouvernement à lancer en catastrophe une opération de remise à niveau.
"C'est moi le responsable. Nous avons raté le lancement de cette réforme"
Le président américain Barack Obama a aussi tenté de répondre à une controverse concernant les Américains menacés de perdre leur couverture maladie en raison de la grande réforme du système de santé. Une solution administrative a été annoncée pour permettre à des millions d'assurés actuels de conserver pendant encore un an leurs forfaits d'assurance, menacés de résiliation car ils ne répondaient pas aux nouveaux critères exigeants de la loi en termes de couverture.
"Les assureurs pourront prolonger les forfaits actuels qui seraient autrement annulés en 2014, et les Américains dont les forfaits ont été annulés pourront choisir de souscrire au même genre de forfait", a assuré Barack Obama.
Alors que sa cote de confiance a plongé dans l'opinion depuis début octobre, M. Obama a avoué : "C'est moi le responsable. Nous avons raté le lancement de cette réforme". Il a aussi reconnu qu'Obamacare, fleuron de son bilan social, avait constitué ces derniers temps un "fardeau" pour ses alliés démocrates, dont certains ont manifesté leur inquiétude sur les conséquences électorales de ce ratage, un an avant les législatives de la mi-mandat.
Avec AFP
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