La Fnim (Fédération nationale indépendante des mutuelles) ne se sent pas entendue au sein de l'Unocam (Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire), et remet en cause sa légitimité.
La Fnim remet en cause le rôle de l'Unocam dont elle fait partie. Dans un communiqué de presse, elle pointe du doigt le fait que dans les négociations sur le reste à charge zéro, la Ministre de la Santé ait reçu l'Unocam accompagnée des représentants des trois principales fédérations des assureurs complémentaires (FFA, Mutualité Française et Ctip). « Soit l’Unocam est légitime, et sa présence se suffit à elle-même. Soit sa représentativité est sujet de doute, et on comprend alors qu’à ses côtés soient intervenus les représentants desdites fédérations », affirme la Fnim.
La fédération présidée par Philippe Mixe indique que l'Unocam « ne consulte jamais l’ensemble de ces acteurs dans ses travaux ». Elle cite l'exemple de l'accord sur la lisibilité des contrats, un sujet de place sur lequel elle aurait apprécié que l'ensemble des acteurs soit associé.
« Les mutuelles de taille intermédiaire ont bien du mal à se retrouver dans un dispositif qui les exclut de fait » indique Philippe Mixe, président de la Fnim, qui considère que « tout cela témoigne d'une vision très jacobine de la gouvernance du système de santé, qui délaisse les acteurs de proximité au profit des seuls grands groupes, qui dans le monde mutualiste, pilotent tous les organes de représentation ».
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