Convention dentaire : Les dentistes disent 'oui'

vendredi 1 juin 2018
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La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) et l'Union dentaire (UD) ont décidé de signer la convention dentaire qui doit permettre une revalorisation des soins conservateurs, le plafonnement du tarif de certaines prothèses et la mise en place du reste à charge zéro.

Les négociations sur la convention dentaire entre les syndicats dentistes, la Caisse nationale d'Assurance Maladie (CPAM) et l'Unocam arrivent à terme, après deux ans de discussions. La CNSD a voté à 90% pour la signature de la convention dentaire et l'Union dentaire a décidé de soutenir la signature du texte, avec 76% des voix. Ces deux syndicats représentent plus de la moitié des dentistes.

Nicolas Revel, directeur général de l'a CPAM, indiquait face aux journalistes de l'AJIS qu'il fallait au moins l'adhésion de deux des trois principaux syndicats dentistes pour aboutir à un accord. La Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL), qui n'a jamais signé un accord conventionnel, a décidé de quitter la table des négociations.

La nouvelle convention prévoit une revalorisation des soins dits conservateurs. Selon le CNSD, « certaines revalorisations restent encore très éloignées des coûts réels pour les praticiens ».

Le texte prévoit également l'intégration du « reste à charge zéro » sur les prothèses. Un panier de soins élémentaires sera entièrement pris en charge par l'Assurance maladie et les organismes complémentaires. « Il comprendra des couronnes, des bridges et des prothèses amovibles, d’une qualité « standard », mais ne pouvant pas répondre à toutes les situations cliniques et esthétiques », selon le CNSD. Le syndicat indique que ce panier sans reste à charge « représente 35% des actes de prothèse ». Deux autres paniers, « modérés » et « libres » coexisteront pour les soins « plus techniques, plus qualitatifs ou plus esthétiques ».

L'Unocam doit se prononcer

Après les dentistes, c'est au tour de l'Unocam de prendre position pour ou contre la convention dentaire. En cas d'avis favorable, le texte serait ensuite envoyé à la ministre Agnès Buzyn pour une validation finale et publié au Journal officiel.

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