Le bancassureur néerlandais ING a publié mercredi un bénéfice net en baisse de 22,3% sur l'ensemble de l'année 2013, à 3,23Mds d'euros, assurant "maintenir le rythme dans son programme de transformation".
Au cours du quatrième trimestre, le bénéfice net s'est établi à 539M, une baisse de 63,6% par rapport à la même période un an plus tôt, a ajouté le groupe dans un communiqué.
Cette somme est néanmoins supérieure aux 351M sur lesquels les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires avaient tablé. Sans les charges exceptionnelles et les coûts de cessions, le bénéfice net aurait plus que doublé et atteint 405M, contre 163M d'euros à la même période un an plus tôt.
Au sein de la branche bancaire, le résultat opérationnel a plus que triplé, pour s'établir à 904M d'euros au quatrième trimestre. Une hausse des gains sur les dépôts et les investissements, des prévisions de perte sur les prêts moins importants ont permis de compenser les taxes aux Pays-Bas, qui ont augmenté de 10% les coûts de la branche.
La branche assurance, qui devrait entrer en Bourse au cours de l'année, a en revanche accusé une perte de 428M d'euros contre un bénéfice de 448M l'année précédente.
"Nous avons gardé le rythme dans notre programme de transformation pendant le quatrième trimestre, pendant lequel nous avons cédé nos branches assurances et management d'actifs en Asie, réduit notre participation dans ING US à 57% et également réduit notre participation dans SulAmerica", a indiqué le directeur exécutif du groupe, Ralph Hamers, cité dans le communiqué.
"Nous somme maintenant dans le phase finale de restructuration et avons commencé 2014 en tant que société plus simple, plus forte et plus durable", a-t-il ajouté.
En octobre 2008, lors de la crise financière, l'État néerlandais avait injecté 10Mds d'euros dans le bancassureur néerlandais. La Commission européenne avait exigé en échange, en plus du remboursement à l'État, des restructurations, dont la vente de la branche assurance et de certaines activités bancaires ING a confirmé ne pas payer de dividende avant d'avoir fini de rembourser l'État néerlandais.
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