INFOGRAPHIE - Le groupe MGEN a enregistré un résultat net de 4,9 millions d’euros en 2018, contre -17,98 millions en 2017.
Le chiffre d’affaires du groupe MGEN a progressé de 5,3% en 2018 à 2.554M d’euros. « Cette progression s’explique à la fois par le relèvement des tarifs et par l’arrivée de 71.000 nouveaux adhérents, dont 9.000 en assurance collective. Nous avons réussi à fidéliser nos adhérents, avec un taux de démission volontaire très faible, à 1,1%. Parallèlement, nous avons sécurisé de nouveaux territoires de développement grâce au référencement au ministère des Affaires sociales et au ministère de la Transition écologique », affirme Isabelle Hébert, directrice générale du groupe MGEN.
Au Ministère de l’Education nationale, la MGEN est référencée, aux côtés de CNP Assurances et d’Intériale-Axa. L’arrivée de la concurrence n’a pas eu d’impact pour le groupe MGEN, selon ses dirigeants. Aux côtés de l’offre référencée, la mutuelle de l’éducation nationale continue à commercialiser son ancienne offre, avec une garantie dépendance obligatoire en inclusion. « L’offre historique est beaucoup plus attractive que la nouvelle offre référencée. Nous n’avons vendu que quelques milliers de contrats sur la nouvelle offre en 2018. Plus de 90% des nouveaux adhérents choisissent l’ancienne offre », explique Bertrand Berthilier, président du groupe MGEN.
En 2018, les prestations ont évolué d’1,3% à 1.964M d’€. L’évolution de la sinistralité est moins importante que les années précédentes, malgré une hausse importante des dépenses en hospitalisation, dentaire (+3,6%) et optique (+3,7%). « La hausse en optique s’explique par l’entrée en vigueur de la nouvelle offre, qui a mis les compteurs à zéro sur les forfaits. Les adhérents en ont profité pour s’équiper. En dentaire, nous avons changé nos garanties et renforcé celles sur les implants et les prothèses amovibles", détaille Isabelle Hébert. Sur 100 euros de cotisations encaissés, la mutuelle en a redistribué 90 sous forme de prestations, hors frais de gestion. Les frais de gestion représentent 12% et les frais d’acquisition 5% en 2018.
Sur ses 57 structures sociales et sanitaires de livre 3, le groupe poursuit ses efforts d’équilibre pour réduire le déficit. « Nous avons réussi à réduire de 20M d’euros nos frais de fonctionnement grâce à notre politique de gestion des coûts », explique Isabelle Hébert. Les coûts informatiques ont baissé de 7,5%. La nouvelle organisation territoriale a permis de réduire également les effectifs en région. Cette trajectoire de maîtrise des dépenses devrait se poursuivre en 2019. Enfin, l’action sociale du groupe mutualiste représente 37M d’euros en 2018.
Lé résultat net du groupe revient à 4,861 millions d’euros contre -17,984M d’euros en 2017. « Nous espérions avoir plus d’excédent, mais l’instabilité des marchés financiers en fin d’année a eu un impact sur le résultat financier », pointe R. Berthilier.
Le groupe MGEN souhaite revoir son modèle économique et réduire sa dépendance des produits financiers. L’objectif pour 2019 est d’améliorer de 50M d’€ le résultat technique, grâce notamment à la baisse des coûts, à l’augmentation des cotisations (hausse comprise entre 0,5 et plus de 3%), au multi-équipement et à la conquête de nouveaux marchés comme la fonction publique hospitalière.
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