Résultats 2023 : En croissance, Adélaïde se projette sur son futur plan

Le groupe Adélaïde qui coiffe Verlingue, Génération et Cocoon, boucle l'année 2023 en croissance de 18%. Il atteint les objectifs de son plan Impact24 avec un an d'avance.

« Nous avons vraiment réussi une très belle année 2023 », lance Jacques Verlingue, président d'Adélaïde. Le groupe qui rassemble Verlingue, Génération et Cocoon, affiche un chiffre d'affaires combiné de 400M d'euros, en hausse de 18% sur un an. Or, c'est justement l'objectif qu'il s'était fixé dans le cadre de son plan stratégique Impact2024 qui courait jusqu'à décembre prochain.

Dans le détail, le vaisseau amiral Verlingue affiche un chiffre d'affaire à 285M d'euros en hausse de 19%. 50% de cette progression provient de la croissance externe. Le courtier, qui soufflait ses 90 ans d'existence en 2023, faisait notamment l'acquisition d'Inser en Italie, ouvrant un quatrième pays après le Portugal, la Suisse et le Royaume-Uni. L'activité à l'international représente désormais 101M d'euros (+45% sur un an). « Sur la durée du plan, nous avons procédé à 9 acquisitions, rappelle Benjamin Verlingue, directeur général délégué d'Adélaïde. Ce fut cinq à l'international et quatre en France depuis 2021 ». En France, le chiffre d'affaires grimpe de 9,1%.

Un Verlingue peut en cacher deux autres

De son côté, Génération « fait figure de bon élève », juge Jacques Verlingue. Le courtier spécialiste de la gestion en assurances de personnes dépasse les 100M d'euros d'activité (102M d'euros). Cela représente un bond de 18% sur un an. Enfin, Cocoon, ne participe pas à la fête. Puisque l'entité voit son chiffre d'affaires s'éroder de 8% à 13M d'euros. « C'est dû à un changement de stratégie vis-à-vis des comparateurs », indique Gilles Bénéplanc, le directeur général d'Adélaïde. Miné par des résultats techniques en berne et la volatilité des clients, Cocoon a réduit la voilure sur ce réseau de distribution.

Le groupe ne communique pas en revanche sur son résultat net, pointant simplement que « sa rentabilité de bas de bilan s'améliore », selon Gilles Bénéplanc. « Elle est bonne et nous permet de rester indépendants, ajoute Benjamin Verlingue. Mais aussi de pouvoir faire des acquisitions ». Car Adélaïde continue de « travailler » sur des projets de croissance externe. « Nous sommes attentifs sur l'Espagne et l'Allemagne », lâche le DGD. Ce dernier changera d'ailleurs bientôt de poste. Au mois de juin prochain, Benjamin Verlingue prendra en effet les rênes d'Adélaïde, succédant à son père.

Il deviendra PDG d'Adélaïde. Gilles Bénéplanc et Audrey Verlingue hériteront tous deux de la fonction de DGD. Jacques Verlingue sera quant à lui président du conseil stratégique du groupe. À cette occasion, un nouveau plan stratégique sera dévoilé. « Un plan stratégique ambitieux », affirme le futur PDG qui n'en dira pas plus.