Il y a un mois, la tempête Xynthia frappait la France. Forcément, un mois après, les médias se sont penchés sur la suite des évènements. Les déclarations politiques, les futures zones inconstructibles... et les assurances. Logique.
L'assurance fut encore et toujours au cœur du débat. Il faut reconnaître que le secteur, toutes familles confondues, est allé très vite pour communiquer. De manière collective ou de façon plus individuelle, chacun y est allé de sa déclaration, de ses mesures, bref de sa petite phrase pour ses assurés... et pour son image. Une nécessité.
Depuis quelques temps, peut-être parce que je m'y intéresse beaucoup plus à titre professionnel, je trouve que l'assurance est traitée de manière récurrente dans les médias. Sans compter sur le matraquage publicitaire auquel nous ont habitué certains poids - lourds et moins lourds - du secteur.
L'assurance change. Maintenant, elle s'affiche, se présente, se vante, se mélange. Prévoyance, compagnie, santé, IP, auto, mutuelles, habitation, courtiers, assurance-vie, banques, comparateurs (!), tout le monde peut (et veut ?) intervenir, c'est une multiplication des expertises, des analyses, mais aussi des spots, des affiches ou des messages radio et des partenariats. La météo, la télé-réalité, le sport, les films du dimanche soir ou les séries du mercredi sont aux couleurs, temporaires souvent, des assureurs.
L'assurance, dans les médias, et les médias, dans l'assurance. Justement. Nous en faisons partie, alors nous ne nous risquerons pas à dire du mal des quelques organes qui suivent l'assurance de près, qui, comme nous, s'offusquent silencieusement quand un journaliste généraliste parle de « mutuelle » pour une complémentaire santé, qu'un autre mélange les délais d'indemnisations, les garanties et les franchises, qu'enfin plusieurs d'entre eux demandent « pourquoi la France a connu plus de cambriolages en 2009 ? » à Bernard Spitz...
Les médias qui couvrent l'assurance changent également. Nous étions à Decid'Assur avec un « plateau télé » même si nous ne sommes pas une télé. Nous nous sommes fait plaisir en allant au bout de notre démarche, faire de News Assurances un média « pure player », profitant au maximum des capacités (que je n'imaginais pas) qu'offrent internet.
Alors, pour moi, et je crois pouvoir dire pour nous, à la rédaction, il y aura un avant et un après News Assurances. Et nous sommes prêts à parier que dans les prochains mois, les choses vont changer, des innovations devraient surgir. Pour les médias aussi, la concurrence est un bon moteur.
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