Assurance : La FFA, une fédération bien couverte

INFOGRAPHIES - La FFA a publié ses comptes pour l'exercice 2020. Au-delà du bénéfice réalisé, ils montrent que la Fédé ne prend pas la question de la couverture assurantielle à la légère.

On dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés. L'adage ne se vérifie pas pour les assureurs, trop rompus à la notion de risque pour sombrer dans le néant des trous de garantie. Et la Fédération française de l'assurance en est le parfait exemple. Cette dernière a publié le 28 septembre dernier les résultats financiers pour l'exercice 2020.

Le détail des comptes affiche une longue liste de contrats d'assurance souscrits par la FFA au titre de 2020. On y trouve ainsi une assurance pour ses locaux (53.000 euros), une assurance véhicules (2.522 euros), une RC professionnelle (15.618 euros) ou encore une RC mandataires sociaux (3.415 euros), une assurance personnel RC (1.000 euros) et une assurance déplacements mission (7.004 euros).

Un budget de 500.000 euros

Notons que le secteur, qui tente de promouvoir la couverture du risque cyber depuis des années auprès des entreprises, fait figure de bon élève. La fédération est ainsi couverte via une assurance cyber-risque pour une cotisation de 5.445 euros. Au total, le budget assurance de biens et complémentaire santé de la FFA frôle les 100.000 euros (97.623,47 euros pour être tout à fait précis). Un chiffre en hausse de 11,7% par rapport à 2019. Pas de passe-droit sur les majorations tarifaires...

A cette somme s'ajoutent les versements effectués sur les articles 82 et 83, dont les contrats sont assurés par Axa, pour des montants respectifs de 139.000 euros et 260.000 euros, soit un budget assurance total proche de 500.000 euros.

Une année 2020 particulière

Le compte de résultat de la FFA pour 2020 fair ressortir un excédent global de 3,7M d'euros contre un déficit de 190.000 euros en 2019. La crise sanitaire a permis à la fédération de réaliser des économies sur la plupart de ses postes. Les dépenses liées aux manifestations, aux réceptions, aux déplacement ou encore à l'utilisation des locaux sont en nette baisse par rapport au budget prévisionnel.

A contrario, les recettes, qui proviennent essentiellement des cotisations versées par ses adhérents, sont restées globalement étales sur l'année 2020 par rapport à 2019.