Le gouvernement français aurait fait le choix de confier la gestion des appels provenant des systèmes eCall installés dans tous les nouveaux véhicules à compter du 31 mars 2018.
A partir du 31 mars, tous les nouveaux véhicules devront être équipés d'un système d'appel d'urgence automatique baptisé eCall. Dès qu'un véhicule sera accidenté, ou qu'un élément de sécurité se déclenchera (airbag, ...) le dispositif contactera immédiatement le 112 pour dépêcher les secours sur place. Restait à régler le sujet de la gestion des appels entrants.
Depuis plusieurs mois, les sociétés d'assistance menaient un intense lobbying pour hériter de cette mission. Plusieurs arguments étaient mis en avant. En premier lieu, le fait que dans la plupart des cas, le déclenchement d'éléments de sécurité ne nécessite pas l'intervention des pompiers ou du Samu, mais simplement d'un assisteur pour prendre en charge le véhicule accidenté. En confiant les appels entrants aux services de l'Etat gérant déjà les appels d'urgence, le risque était donc l'engorgement.
Seconde argument de poids avancé par les assisteurs : leur expérience en la matière. Nombre de constructeurs n'ont pas attendu la date butoir du 31 mars 2018 pour mettre en place des systèmes d'appels d'urgence. Opel, PSA ou encore Volvo ont d'ores et déjà équipé certains de leurs modèles de ce service relié à des plateformes d'assistance.
Alors que d'autres pays européens ont fait le choix de créer une plateforme publique entièrement dédiée à l'eCall, l'Etat Français semble donc avoir tranché pour une délégation de service public avec les sociétés d'assistance.
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