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Etude : Pour les courtiers, c'était mieux avant...

jeudi 6 septembre 2012
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April et Opinionway viennent de révéler les résultats d’une enquête sur le thème des courtiers de proximité. 79% des courtiers installés depuis plus de 3 ans pensent qu'il est aujourd'hui plus difficile de s'installer.

16.000 courtiers de proximité partenaires d'April, une structure économique sans marque, mais « un canal de distribution important » dixit Roger Mainguy, directeur général April santé prévoyance. Et un canal qui évolue puisque le créateur moyen de société de courtage est un homme plutôt jeune, âgé de 35 à 44 ans. 75% d’entre eux viennent pourtant du milieu de l’assurance.

Qu’il s’agisse de ces nouveaux venus dans le secteur, pour 83%, ou des courtiers installés depuis plus de trois ans (78%), la première motivation en termes de création de structure est la notion d’indépendance loin devant la perspective de développement de l’activité.

63% des créateurs d’entreprises depuis plus de trois ans n’ont pourtant jamais pris de collaborateur et, regardant en arrière, 79% d’entre eux pensent qu’il est aujourd’hui plus difficile de s’installer qu’à l’époque. 57% considèrent toujours Internet comme une menace même si le pourcentage d’achats effectués en ligne reste minime.

Le bouche à oreille mieux qu'Internet

 42% des personnes interrogées parmi le grand public avouent se renseigner en ligne avant de souscrire un contrat hors Internet : « Les clients font des recherches et se mettent ensuite en relation avec un professionnel, confie Roger Mainguy, mais l’assurance n’est pas vraiment un produit fait pour Internet, la lecture des contrats demande un peu de lexique. »

86% des rencontres avec de nouveaux clients se font d’ailleurs par bouche à oreilles et recommandations, de l'aveu même des courtiers interrogés dans le cadre de cette étude. Même si la rentrée économique n’est pas très bien engagée, le DG santé prévoyance rappelle que « depuis cinq ans, c’est une profession qui traverse assez bien la crise. »

Seule ombre au tableau, la volatilité grandissante des consommateurs pour 71% des courtiers interviewés et la concurrence des bancassureurs pour 64% d’entre eux.

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